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| "La Pava", le visage apparu le 08/09/1971 |
Un phénomène extraordinaire s'est produit le 23 août 1971 dans le village de Bélmez de la Moraleda, en Andalousie (Espagne). En effet, dans une maison ordinaire de ce village, dont la propriétaire se nommait Maria Gomez Camara Pereira, est apparu ce jour-là un visage humain sur le sol de la cuisine. Intrigant, n'est-il pas? Encore plus étonnant, les habitants détruisirent le plancher en question et en ont refait un nouveau. Mais, le 8 septembre de cette même année 1971, un nouveau visage apparut au même endroit. Celui-ci fut découpé et conservé sous verre (il s'agit du visage ci-dessus).
Suite à cette seconde trouvaille aussi impressionnante que la première, des fouilles furent faites afin de savoir ce qui se trouvait sous la maison. Il s'avéra qu'elle fut construite sur un cimetière datant du XIIIème siècle, et dont les dépouilles étaient des personnes qui furent massacrées. la preuve en est deux des corps exhumés qui furent trouvés décapités. Après avoir inhumés ces dépouilles dans un cimetière catholique, non enterré celui-ci, la maison fut reconstruite à l'endroit où elle fut partiellement détruite pour permettre les fouilles. Les gens du village pensaient que l'inhumation des corps dans un cimetière catholique ferait stopper les apparitions de ces mystérieux visages. mais ce ne fut point le cas! En effet, tout était loin d'être terminé. Des visages continuèrent d'apparaître, cette fois-ci à plusieurs endroits de la cuisine, sur les murs en plus du sol et dans d'autres pièces. A certains endroits, il arrivait même que des corps entiers apparaissent. Ce phénomène attira nombre de visiteurs qui vinrent voir par eux-mêmes ces fameux visages et ces corps. Certains d'entre eux témoignèrent avoir vu des visages se dessiner devant leurs yeux, sortant de nulle part.
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| Un autre visage de Bélmez |
Les expressions des visages changeaient, parfois dans la même journée, et il s'est avéré que c'était l'état psychologique de Maria Pereira qui faisait changer leurs expressions. En effet, lorsque celle-ci était triste, les visages étaient tristes et lorsqu'elle était heureuse, les visages souriaient. Lorsqu'un prélèvement était effectué pour étudier l'un de ces visages, il réapparaissait automatiquement à un autre endroit de la maison. Du détergent fut utilisé afin d'effacer tous ces dessins mais rien n'y faisait, ils réapparaissaient toujours. Il y eut des tests de radioactivité, de rayons-x, de détection de matières organiques furent effectués. On a pris des photographies à l'ultra-violet et à l'infra-rouge. Aucun de ces tests ne put prouver une quelconque supercherie. Le fils de la famille Pereira était un artiste peintre, mais il fut prouvé par les enquêteurs qu'il ne pouvait être l'auteur de ces "peintures". Des rénovations majeures dans le cimetière et dans l'église adjacente, qui avaient même dû inclure l'exhumation et la relocalisation de certaines tombes, ont étrangement coïncidé avec l'apparition des tous premiers visages. La cuisine, pièce dans laquelle les visages apparaissaient, fut condamnée 3 mois durant par deux para-psychologues en 1972, et quelle ne fut pas leur surprise après ce délai de constater que 17 nouveaux visages y étaient apparus, alors même que personne n'avait pu ni entrer ni sortir de cette pièce !
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| Maria Pereira |
Même les plus sceptiques ne pouvaient prouver que l'apparition de ces mystérieux visages étaient un canular. D'autant plus que ces visages gagnaient et perdaient leurs couleurs en fonction de l'état moral de Maria Pereira, comme si elle possédait un pouvoir psychique. Et ce n'est pas l'installation de micro ultra-sensibles qui purent permettre à ces sceptiques de continuer de douter. En effet, ces micros enregistrèrent des voix qui parlaient dans des langues inconnues, on pouvait également entendre comme des gémissements. Aussi mystérieusement que ces visages apparurent, ils disparurent soudainement après le décès de Maria Pereira, en 2004, à l'âge de 85 ans. L'apparition de plus de 3000 visages avaient alors été recensée. Il faut savoir que malgré la renommée de sa maison, celle-ci n'a jamais cherché à monétiser la curiosité qu'elle renfermait. Ce qui tendrait à confirmer une fois de plus l'authenticité de cette histoire. Ainsi, les visages de Bélmez restent un mystère entier.
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