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Ensiferum / Drakwald / Cerevisia, concert du 24/10/15 au Centre Culturel John Lennon (Limousin)


Affiche de la tournée de Ensiferum
Affiche de la tournée de Ensiferum

Le 24 octobre dernier eut lieu la date de Limoges de la tournée d'Ensiferum nommée "Warrior Without a War European Tour 2015". Par chance, j'ai pu m'y rendre ! En effet, c'est grâce au concours ouvert par le management du groupe sur Facebook que j'ai pu obtenir mon nom sur la guestlist. C'est donc avec un grand plaisir que je vous propose ce report aujourd'hui, qui n'existe finalement que grâce à cette chance que j'ai eue.



Photo des membres de Cerevisia
Les membres de Cerevisia

Commençons par le commencement : Cerevisia. Ce petit groupe français de Marseille est composé de 5 membres et nous délivre un Death Metal Mélodique teinté de Pagan. Une bonne mise en bouche pour une bonne soirée. Et l'ambiance est de mise ! En effet, les pogos débutent dans le public dès le premier morceau, et dureront tout le long du set. On repérera également du headbang à plusieurs endroits dans le public. Cerevisia est un très bon choix de première partie pour l'ouverture d'un groupe comme Ensiferum, avec un son de bonne qualité et une salle comble qui ne se videra aucunement tout au long de la soirée (hormis pour une pause cigarette pendant les pauses). La musique distillée par Cerevisia n'est pas sans rappeler un Trollfest, voire un Finntroll par moments. Le groupe semble bien rôdé pour la scène, et le chanteur n'hésite pas à interpeller le public entre chaque morceau. Rappelons que ce groupe était à l'affiche du populaire Cernunnos Pagan Fest en février dernier à Paris, aux côtés de gros groupes tels que Moonsorrow ou encore Stille Volk. Au final, on ressort de ce set en se disant qu'il était... court. Beaucoup trop court. 30 minutes et pas 1 de plus... Mais ce qu'il faut en retenir, c'est que Cerevisia est un excellent groupe, qui n'a pour le moment sorti qu'un seul album ("Trails of a Walker"), mais qui est à suivre de très près. Ses membres sont très proches de leur public et n'hésitent pas à se mouiller. En effet, l'un d'eux s'est tout de même fendu d'une petite séance de crowdsurfing à la fin de la prestation du groupe.


Photo des membres du groupe Drakwald
Les membres de Drakwald

20 minutes de pause plus tard, ce sont les 6 musiciens du groupe Drakwald qui entrent en scène, après une petite intro guerrière du plus bel effet. Ils ne viennent pas de bien loin puisqu'ils sont originaires de Tours, et tout comme Cerevisia, ils savent conquérir le public sans aucun mal. Eux aussi sont des habitués de la scène, notons par exemple leur présence à l'affiche du dernier Motocultor Festival. La grosse différence avec le groupe précédent, c'est la présence de la flûte et de la cornemuse, alors que Cerevisia comptait un clavier. Cela ne rend pas la musique de Drakwald plus douce, bien au contraire ! Soyons honnête, ce groupe pourrait aisément ouvrir pour Eluveitie, il y serait d'ailleurs bien plus à sa place. Niveau ambiance, le public se montre bien plus présent dès le premier morceau, où l'on constate par ailleurs que le son est aussi bon que précédemment. De plus, si vous pensiez que les Wall of Death ne peuvent avoir lieu que dans des lieux à ciel ouvert, détrompez-vous ! Drakwald l'a demandé, Drakwald l'a eu ! Voir la vidéo ci-dessous prise par mes soins pour constater :



On peut le dire, ça déménage... Et ce beau bordel s'est terminé sur un petit Circle Pit des plus charmants. Comme quoi, même dans une petite salle comme le Centre Culturel John Lennon, on peut tout faire, tout ! Et même dans un timing hyper serré : une demie-heure de set ici aussi.


Photo des membres d'Ensiferum
Les membres d'Ensiferum

Cette fois, la pause est un poil plus longue, et c'est à 22h que les très attendus Finlandais du groupe Ensiferum sont entrés à leur tour sur scène, avec leur maquillage guerrier, leurs peaux de bête et leur Viking Metal décapant. On ne les présente plus, tant ils sont devenus une référence dans le milieu. Le public, qui était déjà bien motivé pour les deux groupes précédent, est cette fois plus chaud que de la braise au moment même où les premières notes de "March of War" se font entendre. Je vous propose ci-dessous une vidéo prise par mes soins, qui débute juste après la fin de cette intro et l'arrivée du groupe sur scène (vous y verrez donc le premier morceau, "Axe of Judgement", dans son intégralité) :



Comment décrire l'ambiance dans la salle à ce moment-là ? Un beau bordel, je ne vois pas quoi dire d'autre. Les nouveaux morceaux ont tout autant la côte que les plus anciens, mais les moments les plus forts sont sur les vieux morceaux tels que "From Afar" ou encore "Lai Lai Hei". Ce morceau fut d'ailleurs ponctué dans ses premières notes par une performance de crowdsurfing étonnante, que je ne décrirai pas car je ne trouve pas les mots. Je vous en laisse une photo prise par mes soins, vous vous ferez votre idée :


Photo d'une démonstration de crowdsurfing surprenante
Une démonstration de Crowdsurfing surprenante

N'est-ce pas... Je dirais d'ailleurs que cette photo est à l'image du set, à savoir complètement décalé et teinté d'un humour décapant. D'ailleurs, au morceau suivant, ça sautait de partout dans le public, y compris à l'étage où les gens étaient restés relativement stoïques jusque-là. Il faut dire que l'attitude du groupe n'y est pas pour rien. Nous avons en effet été gratifiés de quelques pas de danse folklorique par les deux guitaristes du groupe, ainsi que d'un jeu de scène amusant de la part de l'accordéoniste. Il semble que chacun tente de se démarquer le plus possible. Et pour finir le set, avant les rappels, ils nous ont gratifié d'une reprise de... "Bamboleo" des Gipsy Kings ! Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça décoiffe ! Hormis les membres du groupe, qui se sont parés pour l'occasion de sombreros, comme on peut le voir sur la photo ci-dessous prise par mes soins :


Photo prise durant "Bamboleo", où l'on voit tous les musiciens parés de sombreros
"Bamboleo" à la sauce Ensiferum

Le public a d'ailleurs été mis à contribution pour faire les maracas. Un joli moment délirant comme on aimerait en vivre davantage. Après ce morceau, le retour du groupe sur du blues pour les rappels nous fait comprendre que le délire va durer jusqu'à la fin, et c'est tant mieux. Et on finira donc avec "In my Sword I Trust", "Twilight Tavern" puis "Iron". Un vrai bonheur ! Je vous propose ci-dessous une vidéo trouvée sur Youtube afin de vous faire profiter de près de 20 minutes des 1h30 qu'aura duré ce set mémorable (vous y verrez entre autre notre crowdsurfer fou) :





  1. March of War
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  13. (Gipsy Kings cover)
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  14. Encore
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