La bête du Gévaudan, version Limousin
Une représentation de la bête de Noth trouvée sur le net |
Parce qu'il n'y a pas que dans le Gévaudan (actuel département de la Lozère) que la légende d'une étrange bête tueuse existe. En effet, pas moins de 2 siècles plus tard, une autre créature mystérieuse a fait des ravages au sein des troupeaux... dans le Limousin. Egalement surnommée la "bête de Noth", cette créature qui fut surnommée en premier lieu la "bête du Limousin", a sévi à partir du mois de novembre 1982 dans le département de la Creuse.
Un premier témoignage, publié dans un quotidien régional, vint apporter un début de description à cette bête. C'est un agriculteur de Fongeneuille, Marcel Jinjaud, qui raconta avoir vu quelques jours avant le début des carnages, 4 novembre 1982, une forme couchée dans la prairie à travers un rideau de brume sur la commune de Noth, 450 habitants. Un animal à l'allure féline, qu'il vit se lever et disparaître dans le bois de Noth. Un autre témoin, employé du château voisin de la Fôt, raconta avoir entendu un grognement inhabituel à la date du novembre. Il n'en resta qu'une empreinte après son passage, de 10cm de long pour 12 de large. Il n'en fallut pas davantage pour lancer une battue, au vu de la taille de cette empreinte qui était anormalement grande, et c'est le maire de Noth André Lalande qui en fit la demande. Une trentaine de personnes se lança à sa recherche, virent la créature, mais elle ne fut ni attrapée, ni tuée. Une tempête s'abattit sur la région ce même jour, ce qui en effaça toute trace. Une semaine plus tard, des attaques furent recensées sur des troupeaux de la région. En voici la liste :
* 10 novembre 1982 : un taurillon de 400kg et une génisse de même poids au lieu-dit Maison-Neuve;
* 19 novembre 1982 : deux brebis à Auzillac;
* 3 décembre 1982 : une brebis à Maupas;
* 9 décembre 1982 : une génisse à Grand-Bourg.
Cela fait bien peu d'attaques, mais ce qui marqua les esprits, ce fut l'état dans lequel on retrouva chacun de ces animaux. Ils étaient en effet incroyablement déchiquetés, il n'en restait presque rien. Après le carnage du 10 novembre, des témoins disent avoir vu le responsable, et le décrire comme une créature sauvage, "marchant tête basse, le dos arrondi, la queue allongée, de couleur fauve". Il n'en fallut pas davantage pour relier cette première attaque aux témoignages de début novembre, et on accusa immédiatement la "bête de Noth". On organisa une autre battue, le 11 décembre, Deux témoins affirmèrent ensuite avoir repéré la bête, aux côtés d'un homme. Plusieurs autres témoignages virent le jour dans les mois qui suivirent, sans pour autant parler d'un homme aux côtés de la créature. Avec le temps, les paroles à ce sujet se firent moindre, jusqu'à disparaître complètement. Aujourd'hui, près de 35 ans plus tard, cette affaire n'est toujours pas élucidée...
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