Je ne sais trop à quoi je m'attendais en fait. Mais certainement pas à... ça ! Très sérieusement, je défie quiconque de pouvoir retranscrire les paroles de "For the Swarm" juste en l'écoutant. Et là je me suis dit que mince, c'est dommage, visuellement il y a beaucoup de travail et finalement, musicalement c'est quand même pas terrible tout ça. Sans compter le charisme fou du chanteur, Johannes Eckerström, qui n'est d'ailleurs pas sans faire penser à un mix entre The Crow et un certain Marilyn Manson dans ses premières années. Mais c'est bien la seule chose qui m'intéressait à ce moment précis. Puis vint le second morceau, "Hail the Apocalypse", extrait de l'album précédent du même nom. Et là, pour moi qui avait tellement d'espoir que ça s'améliore, ce fut juste un enfoncement de clou.

Ma pensée du moment fut que si le morceau suivant était dans la même veine, je changeais de crèmerie. A fini par arriver le refrain dudit 3ème morceau, "One More Hill", extrait du dernier album. Ah, du mieux tiens. Alors on va essayer d'être sympa, leur laisser une petite chance, et continuer de pencher l'oreille sur ce groupe décidément surprenant, au moins pour quelques minutes. Et c'est le morceau encore après, "Paint me Red", qui m'aura fait complètement changer d'avis. Depuis ce moment très précis, je n'ai absolument plus été capable de lâcher le set de ce groupe, jusqu'à la fin. Je vous laisse écouter le fameux "Paint me Red" ci-dessous :