Un journal |
C'est malheureusement le constat que je fais de plus en plus avec les années qui passent... A une époque je me prédestinais au métier de journaliste, j'ai d'ailleurs eu l'occasion à plusieurs reprises de l'exercer en tant que bénévole. Ces expériences m'ont apporté de nouvelles connaissances, très positives. Mais ce fut aussi la découverte que l'on ne fait pas toujours ce que l'on veut, on ne peut pas toujours écrire sur les sujets que l'on voudrait traiter, et on a des deadlines à respecter, bien évidemment.
Me sentir forcée d'écrire sur quelque chose qui ne m'intéresse pas, qui plus est avec une date butoir, m'a tout simplement rebutée, et j'en suis venue à fournir un travail parfois médiocre. Et j'en avais pertinemment conscience. En parallèle, je m'occupais (encore aujourd'hui, d'ailleurs) de mon blog. Quand je ne suis pas inspirée, je n'y écris rien. Mais quand, au contraire, j'ai une idée qui me botte, je me renseigne énormément avant de commencer ma rédaction. C'est le propre du travail de journaliste, de se renseigner. Et pourtant, au fil de mes recherches, peu importe le sujet, je constate de plus en plus au fil des années que le travail de fond du journaliste n'est pas tout à fait comme je me l'imaginais. Alors que je croyais qu'il fallait prendre le temps de faire des investigations pour pondre un article de qualité, j'ai remarqué, et cela se voit de plus en plus, que beaucoup de sites, même parmi les plus sérieux, se contentent de faire du copier-coller venu de d'autres sites sans chercher plus loin. Et le plus souvent, sans même citer de source. Et quand il s'agit de sujets repris d'articles écrits de base en langue étrangère, on atteint parfois la cata... En effet, on a parfois du Google Translate, et le plus souvent on obtient une version francophone incomplète par rapport aux sources d'origine. Véridique !
Et quand il ne s'agit "que" de copier-coller pur et simple d'autres sites, en conservant la même langue, l'absence de source me fait penser à mon propre cas. Dans les premières années de l'Antre, nombre de mes articles ont été copiés. Parfois de petits extraits, d'autres fois j'ai trouvé plusieurs de mes articles placés sans concession les uns après les autres en un seul bloc (alors déjà que j'ai tendance à écrire des romans, ça en devenait carrément indigeste de tout voir d'affilé comme ça, et pourtant certains l'ont fait...). Et le plus souvent, évidemment, sans me citer en tant qu'auteur. C'est blessant, et aujourd'hui encore je ne me fais pas à ces vols (appelons les choses par leur nom...), dont beaucoup sont toujours présents sur la toile. Ne pas citer l'auteur d'un texte, c'est ne pas reconnaître son travail, je l'ai toujours pensé. Aussi, j'ai toujours eu à coeur de citer l'auteur quand j'emprunte quelque chose que je n'ai pas écrit moi-même, et il ne s'agit toujours que de courts extraits. Ce que je préfère, c'est réécrire ce que je lis avec mes propres mots, mes propres tournures de phrases, personnaliser le résultat de mes recherches en somme, pour qu'il me ressemble.
L'Antre n'a jamais été et ne sera jamais une copie de ce qui se fait ailleurs, je tiens trop à son authenticité. Je ne dis pas que je suis meilleure journaliste que ceux qui possèdent une carte de presse, mais je sais que je suis en droit de dire que je fais du journalisme comme il est censé être fait (il me manque juste la possibilité d'aller sur le terrain en fait). Il y a une nuance entre faire du journalisme et être journaliste, si si ;-) A commencer par le fait que faire du journalisme, à la base pour moi, c'est multiplier les sources d'informations dès lors que l'on traite un sujet, et non pas de se contenter d'une seule. C'est vérifier aussi lesdites informations, dans la mesure du possible. Et enfin, rédiger quelque chose qui nous est propre, sans copier le voisin. Mais il existe des journalistes qui ne font pas ce que j'appelle du journalisme, ma vision du journalisme étant ce que je viens d'écrire juste avant cette phrase. Mais que l'on ne se méprenne pas, je ne veux pas faire de cet article un coup de gueule. Je voulais simplement écrire mon sentiment à la vue de ce que je lis au fil de mes pérégrinations sur le net, que ce soit pour mon simple plaisir et (le plus souvent) pour ma soif insatiable de culture, ou bien dans le but de traiter un sujet en particulier pour l'Antre. Ce billet d'humeur rejoint donc ma bulle, il n'a pas d'objectif précis, j'avais juste envie de m'exprimer à ce sujet.
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