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L'an dernier, j'avais eu l'occasion de vous donner le compte-rendu de 22 lives pour le Hellfest. Cette année, ce sera 17 groupes qui seront décortiqués via cet article, à savoir 7 pour le vendredi 16 juin, et respectivement 6 et 4 pour les deux jours suivants. Cette année, encore quelques noms ne me disent rien, ce sera encore l'occasion de faire de la découverte ! En espérant trouver mon coup de coeur de l'année... Mais commençons par le début, les groupes du vendredi :
VENDREDI 16 JUIN
DEVIN TOWNSEND PROJECT : Devin
Townsend est un musicien touche-à-tout Canadien né le 5 mai 1972 au Canada. On
a déjà pu le voir collaborer avec divers artistes jusqu'à aujourd'hui, ce qui en fait une sacrée légende. Ce jour, c'est le groupe qui porte
son propre nom qui monte sur scène, sous un soleil radieux et devant un gros parterre de gens. Je n'avais pas encore eu l'occasion de découvrir ce que donnait ce projet, ne connaissant le monsieur qu'à travers ses collaborations passées, ainsi que Strapping Young Lad. La particularité de Devin Townsend Project, c'est que chacun des albums que Townsend a sorti sous ce nom, ont été enregistrés avec des musiciens différents, et de nombreux changements musicaux. En live ? Cela rend très bien. Townsend est un excellent showman, doublé d'un très bon guitariste et d'une bien jolie voix. De plus, il n'est pas avare en terme de dialogue avec son public. Un plaisir ! A signaler, une reprise de "Deadhead" de Devin Townsend Band, et une autre de Townsend tout seul, à savoir "March of the Poozers". On ressort de ce set forcément content.
POWERWOLF : Je ne vais pas vous cacher que j'ai bondi de joie en découvrant que je verrais enfin ce que donne ce groupe que j'adore sur scène ! Powerwolf, c'est une formation Allemande formé en 2003, à ce jour à la tête de 6 albums que j'aime énormément. Acclamés comme le Messie avant même que la première note ne retentisse, alors que seul le batteur est entré en scène, c'est un silence religieux qui s'ensuivra ensuite jusqu'à l'entrée fracassante de tous les autres membres. Encore un monde fou devant ce groupe-là, qui dépense son énergie sans compter, au même titre que le public par ailleurs. Ca saute dans tous les sens, notamment pendant "Amen And Attack", troisième titre du set qui a définitivement fini d'asseoir la qualité de très haute volée de ce live. Un léger problème de micro est à déplorer pendant "Coleus Sanctus", mais rien de bien grave. Attila Dorn, chanteur de Powerwolf, multiplie les appels auprès du public, qui ne se fait pas prier pour y répondre. L'ambiance est telle qu'on peut même apercevoir un homme en fauteuil roulant, porté par différentes mains, tout au long du set. C'est ça, l'esprit du Hellfest ! Pour ma part, je garderai un souvenir inoubliable de tant de bonne humeur. Avec Powerwolf, aucun doute, la messe est dite ! Mais alors qu'Attila annonce "We Drink your Blood" comme étant le dernier titre, la seule pensée qui me sera venue à l'esprit est "Quoi ?! Déjà ?!" Je le savais que ce serait trop court, beaucoup trop...
TAGADA JONES : Groupe de Punk français (cocorico !) originaire de Bretagne, Tagada Jones exerce une musique empreinte de Heavy, mais aussi d'Electro au travers de 9 albums, à raison de pratiquement un par an depuis 1998. Ajoutons à cela 4 albums live ainsi que 2 EP et 2 singles. Ca change de Powerwolf, difficile de faire la transition entre les deux en l'espace d'à peine dix minutes, mais il en faut pour tous les goûts après tout. Beaucoup moins de monde ici, mais nous ne sommes pas devant les Main Stages comme pour les 2 groupes précédents. L'ambiance est tout de même là, pour peu que l'on aime ce style de musique. Pour ma part, c'est le cas, et il est rare que j'apprécie du chant en français. Grandement influencés par les Béruriers Noirs, dans la musique autant que dans les paroles (notamment les morceaux "Karim et Juliette" et "Je suis Démocratie"), on a bien du mal à trouver l'originalité dans ce que fait Tagada Jones. Cela dit, ça reste une ambiance fort agréable. Mais attention à la poussière, nous sommes sur la Warzone hein... Puis le chanteur a pris un malin plaisir tout au long du set à faire en sorte qu'elle vole, la poussière ! Ah et mention spéciale à lui pour avoir pensé à tous ceux qui n'ont pu faire le déplacement jusqu'à Clisson et qui suivent le Hellfest à distance grâce à Arte Concert.
Les membres de Tagada Jones |
TAGADA JONES : Groupe de Punk français (cocorico !) originaire de Bretagne, Tagada Jones exerce une musique empreinte de Heavy, mais aussi d'Electro au travers de 9 albums, à raison de pratiquement un par an depuis 1998. Ajoutons à cela 4 albums live ainsi que 2 EP et 2 singles. Ca change de Powerwolf, difficile de faire la transition entre les deux en l'espace d'à peine dix minutes, mais il en faut pour tous les goûts après tout. Beaucoup moins de monde ici, mais nous ne sommes pas devant les Main Stages comme pour les 2 groupes précédents. L'ambiance est tout de même là, pour peu que l'on aime ce style de musique. Pour ma part, c'est le cas, et il est rare que j'apprécie du chant en français. Grandement influencés par les Béruriers Noirs, dans la musique autant que dans les paroles (notamment les morceaux "Karim et Juliette" et "Je suis Démocratie"), on a bien du mal à trouver l'originalité dans ce que fait Tagada Jones. Cela dit, ça reste une ambiance fort agréable. Mais attention à la poussière, nous sommes sur la Warzone hein... Puis le chanteur a pris un malin plaisir tout au long du set à faire en sorte qu'elle vole, la poussière ! Ah et mention spéciale à lui pour avoir pensé à tous ceux qui n'ont pu faire le déplacement jusqu'à Clisson et qui suivent le Hellfest à distance grâce à Arte Concert.
BEHEMOTH : Behemoth, c'est tellement Death que... beh j'ai quand même un peu de mal hein... Puis voir ce groupe en plein jour, ça retire une partie de la dimension démoniaque qui lui sied pourtant si bien (oui je le reconnais, même si ce n'est pas ma tasse de thé). C'est le gros défaut des festivals, chaque groupe ne peut pas passer au moment le plus opportun en fonction du type de musique qu'il propose. Mais ici, le public est tout de même au rendez-vous, y compris le mec en fauteuil roulant déjà aperçu un peu plus tôt lors du set de Powerwolf. Pour ma part, j'ai trouvé le set de Behemoth un peu trop long. Sans doute parce que je n'accroche pas. Au total, 11 titres seront joués tout au long des 60 minutes qu'aura duré ce set.
LES RAMONEURS DE MENHIRS : La
dernière fois que j'ai eu l'occasion de voir ce groupe que j'apprécie vraiment
beaucoup, c'était à l'occasion d'un petit concert gratuit en plein air à Triel
Sur Scène, en région Parisienne, le 23 mars 2013. Après tant d'années, il était
temps de les revoir. Ils passent sur la Warzone, devant un gros parterre de fans remontés comme des horloges (au moins autant que Loran, toujours autant sur sa planète dès lors qu'il gratte sa guitare). Mais celui qui m'aura le plus amusée durant ce set, ç'aura été le percussionniste du Bagad de Kemperle, Bagad créé en 1949 dans le Finistère. Oui, les Ramoneurs ont fait venir un Bagad pour jouer avec eux à partir du troisième morceau, pour le plus grand bonheur du public ! Et le mien avec... Cette idée de génie donne une nouvelle dimension aux morceaux du groupe, les rendant encore plus transcendants que ce que j'en connaissais déjà (et je les connais bien). Cela contribuera du coup à augmenter encore davantage le gros bordel qui règne au sein du public depuis le début du set. Pour ma part, ce live restera un souvenir énorme ! Avec une légère déception quand même : j'ai été agréablement surprise d'entendre une reprise de "Porcherie" des Béruriers Noirs, mais le groupe n'a pas joué l'habituel "Vive le Feu" du même groupe, que je pensais entendre clôturer ce live...
OBITUARY : Formé en 1984 sous le nom Executioner, et malgré sa très belle discographie, Obituary ne fait pas partie de mes groupes de référence. En cette année 2017, les musiciens du groupe viennent présenter leur nouvel album tout fraîchement sorti en mars dernier, sobrement intitulé "Obituary", reprenant 4 titres de cet album-là sur les 15 que comptera ce set. Mais c'est bien évidemment l'album le plus connu, "Slowly We Rot", qui bénéficiera du plus de titres joués sur scène, pas moins de 5 dont le titre éponyme. Comme Behemoth, ce live ne restera pas tellement dans ma mémoire, mais c'est pour la même raison, à savoir que je n'accroche pas à ce groupe. Passons, un de mes groupes favoris suit !
Les membres de Sabaton |
SABATON : Un de mes groupes
favoris comme je disais juste au-dessus, tant sur album, qu'en direct live, qu'à distance. C'est toujours,
toujours un plaisir que de le voir ou de l'entendre ! Bientôt 20 ans d'existence pour ce groupe que j'affectionne tout particulièrement (né en 1999). Joakim Brodén, chanteur de la formation, fait comme à son habitude une entrée fracassante sur la Main Stage. Je garde encore un super souvenir du dernier passage de ce groupe à ce même festival, rien de mieux pour se mettre de bonne humeur ! Même si pour cette fois, le son n'est pas au mieux de sa forme. Mais cela ne retire en rien la grande qualité de la musique de Sabaton ! Comme d'habitude, le groupe enchaîne ses meilleurs titres devant un public toujours autant acquis à sa cause. Sabaton n'a pas de nouvel album à défendre cette année, contrairement à l'an dernier qui avait vu la sortie de "The Last Stand", mais il en piochera tout de même 4 sur les 12 titres du set. Comme prévu par le concours organisé par le magazine Metallian, un fan du groupe nommé Laurent Fabisz est entré sur scène le temps d'un morceau. Joakim a quitté la scène, le laissant gérer complètement seul la partie chant de "Swedish Pagans". Laurent s'en sortira vraiment bien, et il ne fait aucun doute que le souvenir de ce passage sur scène lui restera gravé. Vous pouvez découvrir sa cover de ce titre, qui lui a permis de remporter le concours de Metallian. Puis s'enchaîneront quelques autres titres, avant de terminer le set par mon morceau préféré issu du dernier album en date du groupe, à savoir "To Hell and Back". Mention spéciale pour le "Merci bokou Hellfest" affiché en grand sur l'écran derrière le groupe à la fin du set. Toujours beaucoup d'humour, Sabaton =)
SAMEDI 17 JUIN
STEEL PANTHER : La parodie par
excellence est de retour ! Déjà vus lors du W:O:A 2016, les membres de ce
groupe m'avaient laissé un souvenir très... tendancieux :p Pas énormément de rose ni de rayé pour cette fois, pour les membres de cette formation de Glam Metal. Mais une bonne humeur communicative, comme j'en avais le souvenir ! On pourrait croire que ce style de Metal serait dépassé aujourd'hui mais que nenni, le public est bel et bien là. Encore un fauteuil roulant qui se promène au-dessus du public, mais une femme cette fois. Du côté de la setlist, c'est toujours de l'allégé, les musiciens préférant multiplier les dialogues entre eux et avec le public, plutôt que de jouer. Mais quand ils s'y mettent, ils sont vraiment bons. 11 titres sur la setlist quand même. Et une avancée dans le public a été mise en place exprès pour eux, augmentant ainsi la proximité avec le public, qui en redemande. Et comme la dernière fois, quelques dizaines de femmes du public ont été invitées à rejoindre la scène pour "17 Girls in a Row". Un beau bordel régnait dans les dernières minutes, ils ont d'ailleurs fini en retard... Merci beaucoup à eux en tout cas, ce sera un plaisir de les revoir encore une fois !
D.R.I : Alors eux, je ne les
connais absolument pas, pas même de nom... Les musiciens de D.R.I (Dirty Rotten Imbeciles)
nous viennent de Houston, Texas, et exercent dans le milieu du Crossover Thrash. Bien peu de monde devant la Warzone pour ce groupe pourtant très habitué aux concerts et autres tournées depuis la sortie de son dernier album en... 1995 ! Au total, 7 albums depuis 1983, et beaucoup de changements de line up sont à déplorer. 19 titres seront joués ce jour. Le fait que si peu de monde se bouscule devant la Warzone à ce moment peut s'expliquer aisément par le fait que Turisas et Trust passent en même temps à côté. Présenté comme du Crossover Thrash, voire du Punk Hardcore, le style musical de D.R.I me rappelle beaucoup plus le Thrash dans tout ce qu'il a de plus traditionnel, aussi classique que la composition du groupe lui-même : un guitariste, un bassiste, un batteur et un chanteur. Certains morceaux sont vraiment de qualité et passent très bien l'épreuve du live, même si à y réfléchir, on peut se demander s'ils ont été conçus pour du live ou juste pour les albums. Du côté du public, ça pogote dans tous les sens, heureusement qu'il est clairsemé finalement. Pour ma part, je ressors de cette découverte avec une certaine satisfaction, car j'aurais passé un moment plutôt agréable.
SAXON : Déjà vus lors du W:O:A 2016, ils m'avaient laissé un excellent souvenir de par leur efficacité et l'énergie déployée lors de ce set d'une heure et quart et malgré leur grand âge. Pour ce jour au Hellfest, ils ne joueront qu'une heure tout rond. Sachant que j'avais trouvé celui du W:O:A beaucoup trop court, je regrettais déjà d'avance le set écourté d'aujourd'hui. Ici, beaucoup plus de monde que pour D.R.I mais c'est normal, on est devant la Main Stage ! Et Saxon mérite bien ça ! D'entrée de jeu, le souvenir de l'année précédente en Allemagne m'est remonté. Décidément, Saxon, c'est top sur scène ! Et comme l'an dernier, on aura droit à un panel de titres extraits de pas moins de 9 albums différents sur les 21 que compte la discographie impressionnante de ce groupe. On ne voit tellement pas que ses musiciens vieillissent (signalons que Biff Biford a tout de même 66 printemps, et que ça ne l'empêche pourtant pas de sauter partout par moments !). Enormément de participation de la part du public au chant sur "747 (Strangers in The Night)" notamment. Et comme d'habitude, ils clôtureront le set sur "Princess of The Night". Encore une fois, je garderai un excellent souvenir de ce groupe sur scène, c'est une vraie bouffée d'air frais que d'assister à un set de ce groupe.
APOCALYPTICA : Les Finlandais d'Apocalyptica restent toujours un bonheur à voir sur scène. J'ai toujours trouvé qu'il était plus intéressant de les voir, plutôt que de les entendre simplement. Encore beaucoup de monde devant les monstres que représentent les membres d'Apocalyptica. Comme à leur habitude, les 4 violoncellistes commencent leur show sur la Main Stage calmement, avec une montée progressive en puissance, tandis que le soleil se couche tout aussi doucement sur Clisson. Une heure de set est prévue, et c'est peu pour laisser le temps au quatuor de montrer l'immensité de son talent. Comme Steel Panther, mais dans un registre différent, il est clairement plus intéressant de voir Apocalyptica sur scène plutôt que de l'écouter sur album. Chaudement applaudis et cordialement sifflés entre chaque morceau, encouragés aussi, les musiciens donnent le meilleure d'eux-mêmes. Les jeux de lumière une fois la nuit tombée ajoutent encore à la magie du moment. Puis vient l'arrivée du batteur. Et bien entendu, le son est parfait, et c'est vraiment impératif pour un groupe comme celui-ci, car le moindre mauvais réglage gâcherait l'ensemble. Comme à chacune de leur apparition en live, à certains moments on croirait entendre des guitares électriques, alors que seuls des violoncelles et une batterie sont en place. On pourrait penser, au vu de la composition du line up de ce groupe, que ses concerts seraient soporifiques, mais il n'en est rien. D'ailleurs, le public sera en folie pendant la reprise de "Battery" de Metallica ! D'ailleurs, tout leur set sera centré sur des reprises de ce groupe. J'aime beaucoup leur version de "Battery", et je ne saurais dire si je préfère celle-ci, ou la reprise vocale faite par Van Canto en 2006. On terminera le set sur un "Nothing Else Matters" tout en finesse, mais avec un gros problème de micro sur un des violoncelles durant une grande partie du morceau...
OPETH : La dernière fois que j'ai eu l'occasion de voir Opeth, c'était pour le W:O:A 2015, cela remonte un peu donc. Et j'en avais eu ma claque au bout de 40 minutes... Je n'ai jamais accroché à ce groupe, pour la bonne et simple raison que je n'ai jamais réussi à comprendre la construction d'un seul de leurs morceaux que j'ai eu l'occasion d'écouter. C'est donc avec une certaine appréhension que je me lance dans leur live au Hellfest 2017. Et donc, c'est avec un calme relatif que commence ce set. Opeth, c'est vachement Prog' comme musique, et ce n'est pas ma tasse de thé. Mais le public est bien présent, et motivé. Il faut reconnaître que techniquement, le groupe est très en place. Je mettrais cependant un bémol quant à la voix du chanteur, parfois limite. Certains passages dans chaque morceau sont particulièrement sympathiques à entendre, et les musiciens sont vraiment doués pour gérer les divers changements de rythmes. A signaler aussi, beaucoup de dialogues entre le chanteur et le public, entre chaque morceau. Au final, un set d'une heure composé de 6 titres issus de 5 albums différents dont 2 du dernier album, "Sorceress", très réussi, pour peu que l'on parvienne à entrer dans l'univers si particulier d'Opeth.
KREATOR : (le compte-rendu de ce set devrait venir un peu plus tard)
DIMANCHE 18 JUIN
DEVILDRIVER : J'ai failli les
voir sur scène il y a quelques années. Seulement failli, malheureusement. Gros problème de micro à déplorer au début du set de ce jour, heureusement arrangé dans le courant du premier morceau, permettant ainsi de pouvoir profiter de la voix surpuissante de Dez Fafara. L'ambiance est énorme dans le public, pour un set sans concession. Le batteur, Austin D'Amond, a rejoint le groupe en 2015 après avoir oeuvré chez Chimaira pendant 4 ans. Je n'ai jamais accroché à ce groupe-là, mais il faut reconnaître que ce batteur et diablement bon. Dommage que la qualité du son ne soit pas au mieux pour le début de cette troisième et dernière journée de l'édition 2017 du Hellfest. Mais les différents morceaux joués par DevilDriver restent audibles malgré tout. Au niveau de la setlist, le groupe a décidé de proposer un best of de leurs meilleurs titres et d'en proposer 10, passant de leurs titres les plus récents aux plus anciens, par exemple de "Daybreak", extrait de leur dernier album sorti en mai 2016, à "I Could Care Less", issu de leur album éponyme sorti 13 ans auparavant. C'est d'ailleurs avec ce second morceau que j'ai connu ce groupe. Et finalement, ce n'est que la première fois que je découvre ce que ce groupe vaut sur scène. DevilDriver remporte cette année la palme des plus gros Circle Pits qu'il m'aura été donné de voir sur ce festival. Et d'ailleurs, la poussière volera tellement qu'à plusieurs reprises, on en viendra à avoir du mal à distinguer ce qui se passe sur la scène. Enorme, DevilDriver ! Mais à peine une heure de set... Vraiment dommage !
TRAPPED UNDER ICE : Groupe de
Hardcore Punk né en 2007, Trapped Under Ice s'est reformé il y a 2 ans après un
split en 2013. Il faut vraiment aimer le mix de Hardcore et de Punk que ses musiciens proposent. C'est violent, décousu, parfait pour la Warzone sur laquelle les membres de Trapped Under Ice viennent de grimper. Ça remue de tous les côtés, notamment sur la scène. Alors si vous ne voulez pas être méchamment secoués, quittez la Warzone tout de suite ! Le type de musique de ce groupe n'est pas sans me rappeler le souvenir d'un autre que j'écoutais il y a bien longtemps, à savoir Raging Speedhorn. D'eux, je n'aimais que quelques titres très choisis. Du coup, de Trapped Uder Ice, je n'aime pas tout ce que j'entends. On va dire que ça passe, sans plus, mais je reste hermétique à plusieurs des morceaux joués. Et comme le set ne durera qu'à peine une demie-heure, ce sera largement suffisant pour moi.
OF MICE AND MEN : Les Américains de Of Mice And Men se sont faire remarquer en l'espace de 2 mois pour avoir effectué une reprise du morceau "Poker Face" de Lady Gaga, qu'ils ont publiée sur Myspace. Forts de plus d'un million de lecture en si peu de temps, ils ont envoyé une démo au label Rise Records. Et voilà comment l'aventure a commencé. Je les découvre ce jour sur scène. En ce qui concerne l'originalité, on repassera, car ce que propose Of Mice And Men ressemble méchamment à pas mal de choses que je connaissais déjà. Mais le set reste tout de même très plaisant à l'oreille, j'accroche bien. Vraiment bien, même. Par moments, j'aurai l'impression d'entendre tour à tour du Stone Sour ou du In Flames. Pas de grande originalité ici donc, mais ce groupe est vraiment efficace ! Je dirais même plus qu'il s'agit du véritable coup de coeur de ce Hellfest 2017 pour moi. C'est dire. Aaron Pauley, chanteur et bassiste du groupe, est véritablement impressionnant, passant sans problème des grunts au chant clair. Une bien jolie voix que je suis heureuse d'avoir découverte ce jour. Musicalement, c'est la même chose, les musiciens passent d'une manière très efficace de morceaux calmes à d'autres beaucoup plus pêchus. Par moments, on se croirait sur la Warzone, tant l'ambiance est énorme, alors que le groupe est monté sur une des Main Stages. Puissant, vraiment puissant ! A revoir !
METAL CHURCH : Déjà vus lors du W:O:A l'an dernier, les américains de Metal Church m'avaient tout simplement enchantée ! J'avais tellement hâte de les revoir... Eh bien nous y voilà ! C'est sous la Altar Temple que le groupe prend place, ce qui me surprendra... jusqu'à ce que je constate un gros problème au niveau du public. En effet, malgré l'énergie dépensée par les membres de Metal Church, le public reste incroyablement froid face à eux. Ça ne bouge pour ainsi dire pas du tout. Voire même, on constatera une désertion de plusieurs personnes tout au long du set. Etonnant, d'autant plus que rien à côté ne semble justifier cela. Au final, il n'est pas si surprenant que Metal Church soit passé sous la Altar et non pas sur une des Main Stages comme je m'y serais attendu. Cela dit, l'an dernier ils étaient sur la True Stage, mais l'ambiance était toute autre. Il aura fallu plus d'une demie-heure de set pour que des têtes commencent réellement à bouger au sein du public. Et même les applauses à a fin seront légers. Incompréhensible. Et dommage de terminer cette édition 2017 du Hellfest ainsi. Mais rendez-vous l'année prochaine !
OF MICE AND MEN : Les Américains de Of Mice And Men se sont faire remarquer en l'espace de 2 mois pour avoir effectué une reprise du morceau "Poker Face" de Lady Gaga, qu'ils ont publiée sur Myspace. Forts de plus d'un million de lecture en si peu de temps, ils ont envoyé une démo au label Rise Records. Et voilà comment l'aventure a commencé. Je les découvre ce jour sur scène. En ce qui concerne l'originalité, on repassera, car ce que propose Of Mice And Men ressemble méchamment à pas mal de choses que je connaissais déjà. Mais le set reste tout de même très plaisant à l'oreille, j'accroche bien. Vraiment bien, même. Par moments, j'aurai l'impression d'entendre tour à tour du Stone Sour ou du In Flames. Pas de grande originalité ici donc, mais ce groupe est vraiment efficace ! Je dirais même plus qu'il s'agit du véritable coup de coeur de ce Hellfest 2017 pour moi. C'est dire. Aaron Pauley, chanteur et bassiste du groupe, est véritablement impressionnant, passant sans problème des grunts au chant clair. Une bien jolie voix que je suis heureuse d'avoir découverte ce jour. Musicalement, c'est la même chose, les musiciens passent d'une manière très efficace de morceaux calmes à d'autres beaucoup plus pêchus. Par moments, on se croirait sur la Warzone, tant l'ambiance est énorme, alors que le groupe est monté sur une des Main Stages. Puissant, vraiment puissant ! A revoir !
Les membres de Metal Church |
METAL CHURCH : Déjà vus lors du W:O:A l'an dernier, les américains de Metal Church m'avaient tout simplement enchantée ! J'avais tellement hâte de les revoir... Eh bien nous y voilà ! C'est sous la Altar Temple que le groupe prend place, ce qui me surprendra... jusqu'à ce que je constate un gros problème au niveau du public. En effet, malgré l'énergie dépensée par les membres de Metal Church, le public reste incroyablement froid face à eux. Ça ne bouge pour ainsi dire pas du tout. Voire même, on constatera une désertion de plusieurs personnes tout au long du set. Etonnant, d'autant plus que rien à côté ne semble justifier cela. Au final, il n'est pas si surprenant que Metal Church soit passé sous la Altar et non pas sur une des Main Stages comme je m'y serais attendu. Cela dit, l'an dernier ils étaient sur la True Stage, mais l'ambiance était toute autre. Il aura fallu plus d'une demie-heure de set pour que des têtes commencent réellement à bouger au sein du public. Et même les applauses à a fin seront légers. Incompréhensible. Et dommage de terminer cette édition 2017 du Hellfest ainsi. Mais rendez-vous l'année prochaine !
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