Crematory : Klagebilder
Crematory - Klagebilder |
Alors que Revolution, leur précédent album sans compter leur live (Live Revolution), a été enregistré en anglais dans la majeure partie, voici que leur nouvelle offrande est en allemand. Cela n’est pas vraiment une surprise étant donné que le groupe a toujours alterné les deux langues. Cela ne fait qu’ajouter un peu d’originalité à ce groupe Allemand qui n’en manque déjà pas. Malheureusement peu connus du grand public, les musiciens ont pourtant beaucoup de potentiel et ils savent l’exploiter à merveille. Autant dans la vague Electro que dans leurs précédents albums si ce n’est un peu plus, les allemands ont encore une fois sorti les grands moyens pour l’enregistrement de Klagebilder.
Certes la pochette n’attire toujours pas l’œil de par son côté très étrange, ses formes géographiques qui ne représentent rien de particulier, comme pour tous les autres albums du groupe. Comme toujours, nous avons droit à une intro instrumentale, du même nom que celui de l’album, soit « Klagebilder » pour nous mettre dans le bain. Le contraste chant clair – grunts est également encore présent. Au final, la façon de procéder du groupe pour sortir leurs albums n’a pas vraiment changé. Nous retrouvons avec plaisir des refrains toujours aussi accrocheurs les uns que les autres, la pointe de mélodie que nous offre le synthé de Christian "Flake" Lorenz. Plus le temps passe et plus le groupe se dirige vers un son Gothic Metal, le chant clair pendant les refrains de Gerhard Felix Stass donnant cette douceur qui sied au chant Gothique. Mais le côté violent du groupe est toujours très présent dans les couplets de chaque morceau, Stass ayant cette étonnante facilité pour passer du chant clair aux grunts.
Pour ce qui est de l’instrumentalisation, on remarque une nette évolution au fil des années au niveau des parties de guitare jouées par Matthias Hechler En effet, le son devient de plus en plus lourd, ce qui donne un résultat sans concession. Mais des parties très calmes et mélodiques sont présentes comme dans « Hoffnungen ». Certes les parties de Death ne font pas office de berceuse mais avec des refrains tels que celui de ce morceau, même quelqu’un qui n’apprécie pas le Death Metal appréciera forcément. A noter, la présence de plus en plus omniprésente du synthé de Katrin Goger, la seule femme du groupe. Niveau production, le son est tout bonnement énorme, très net et cela est d’autant plus agréable pour écouter du Metal.
En conclusion, un album très varié, autant pour les fans de gros Death que pour ceux qui aiment le Metal mélodique.
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