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Nous voici de retour à Hildesheim, en Allemagne, pour l'édition 2023 du M'Era Luna ! Après une édition 2022 mémorable puisque VNV Nation (que j'affectionne particulièrement) y est passé, de nouvelles surprises fort sympathiques nous attendent cette année. Voici un petit tour d'horizon, à travers le report de ce fest qui réunit quelque chose comme 20.000 festivaliers habituellement.
SAMEDI 12 AOÛT
Et nous débutons cette édition du M'Era Luna sous une météo humide (décidément, cet été n'est vraiment pas clément), et avec Rave the Reqviem. Inconnu au bataillon pour l'instant, il s'agit d'un groupe d'Electro Metal suédois fondé en 2011, dont 5 albums sont sortis jusqu'à présent. Le prochain album, nommé "Ex-Eden", sortira le 6 octobre prochain, et on peut s'attendre à en entendre quelques titres. Rave the Reqviem, ça se laisse écouter, quand bien même le chant de son interprète féminine, Jenny Fagerstrandh, n'est souvent pas des plus justes durant le premier quart d'heure (il faut dire aussi qu'elle est arrivée sur la scène avec une chute). Le groupe joue pour une durée de 40 minutes, ce qui permet de se rendre compte si on accroche ou non. Pratiquement tous les membres du groupe se prêtent au chant les uns après les autres au sein de cette formation, en plus d'avoir des percu qui s'ajoutent à la batterie, ce qui donne une dimension plutôt large à ses compositions. Mais malgré cela, je n'accroche pas plus que ça, il n'y aura quelques morceaux qui me seront agréables à l'oreille. Autrement, ce n'est pas la découverte de l'année pour moi.
Je connais déjà un peu mieux Tanzwut, que j'écoutais à l'aube des années 2010, puis que j'ai lâché pour mieux y revenir l'année dernière. Et j'ai d'ailleurs fait quasiment la même avec Corvus Corax (qui en est le penchant médiéval, puisqu'il s'agit des mêmes membres). Et du coup, en live, qu'est-ce que ça donne ? Eh bien, le penchant médiéval est présent, c'est indéniable, et surtout pendant l'introduction du set. C'est très sympa sur scène, on accroche très facilement aux mélodies proposées par la formation, je suis sûre que même ceux qui ne connaîtraient pas sont d'accord. Et d'ailleurs, les réactions dans le public sont on ne peut plus explicites quant à l'entrain généré par Tanzwut. Clairement, ça marche, bien mieux que le groupe précédent ! Ici, ça applaudit, et l'ambiance semble excellente pour ce groupe qui a sorti un total de 11 albums pour le moment, ainsi qu'un live en 2021 qui est son dernier disque en date. Le groupe joue également 40 minutes, mais là, étonnamment, on va avoir la sensation que ça passe beaucoup plus vite. Et il y a davantage de monde devant la scène, aussi. Pour ma part, je dois admettre que je préfère le penchant médiéval de Corvus Corax, mais j'aurai tout de même passé un bon moment avec Tanzwut, ça a été un plaisir de voir ça.
Voilà quelques petites années que j'écoute un peu de Megaherz qui va jouer pour une durée de 40 minutes également aujourd'hui, mais sans pour autant en avoir mangé la discographie. Pas pour le moment, en tout cas. Son dernier album en date est vraiment tout récent puisqu'il est sorti hier ! Titré "In Teufels Namen", on s'attend évidemment à en entendre quelque chose aujourd'hui, comme le single éponyme qui a par ailleurs fait l'objet d'un clip. Le public qui était présent pour le groupe précédent n'a absolument pas déserté, bien au contraire, on a l'impression que la totalité est devant la Main Stage sur laquelle Megaherz a pris place. On peut dire que ça déménage, tant c'est efficace en live ! Et qu'importe la pluie, qui est malheureusement revenue en plein milieu du set (et comme il faut, en plus... mais certains garderont quand même les lunettes de soleil, comme pour faire un pied-de-nez à ce temps de chien). Je savais que je passerais un très bon moment devant ce groupe, et ça n'aura pas loupé au final. Peut-être bien que ce 12 août 2023 signe la date à laquelle je me décide enfin à me pencher sur sa discographie, quand j'aurai le temps en tout cas. Mais cette fois, c'est sûr, je vais le faire !
Les membres de Diary of Dreams |
Diary of Dreams m'est inconnu, on va donc découvrir ça aujourd'hui. Et je dois avouer que dès les premières notes, j'accroche immédiatement. C'est lent et profond, mélancolique même, autant que la voix de son interprète, Adrian Hates. Il a créé Diary of Dreams à l'âge de 16 ans, en 1989, et il y a largement de quoi faire à travers les 17 albums qui sont sortis depuis. Diary of Dreams, ça s'écoute, et même, ça se vit. Il ne faut surtout pas rechercher la moindre violence dans ce que ce groupe propose car il n'y en a pas. Mais ça se vit, intensément même. On se situe quelque part entre de la Dark Wave et de l'Electro Pop. C'est vraiment très sympa à écouter, et je pense que je reviendrai sans doute dessus, car c'est une belle découverte, qui me rappelle un peu la claque que j'avais prise lors de l'édition 2006 du M'Era Luna en y découvrant Girls Under Glass (qui passe aussi cette année, d'ailleurs, et dès que Diary of Dreams aura fini sur la Main Stage, sauf que moi je vais rester devant cette scène-là). En attendant, je profite du moment le plus agréable que j'aurai vécu depuis le début de cette journée, un moment de communion même, notamment sur le dernier titre proposé, "Traumtänzer" qui provient de l'album "Freak Perfume" (2002). Merci pour ça.
On ne présente plus les Autrichiens de L'Âme Immortelle, formation qui existe depuis 1996 et qui a été fondé par Thomas Rainer et Hannes Medwentisch avant d'être rejoint par Sonja Kraushofer. Il y a bien des années, on m'avait dit que c'était comme Blutengel. Alors si on voit qu'il s'agit d'un duo homme-femme avec un clavériste et un batteur, oui, mais je dirais que la comparaison s'arrête à peu près là. Je ne vois pas vraiment de points communs en termes de musicalité. Tout est différent en fait, et j'ai une préférence pour Blutengel, même si L'Âme Immortelle n'est tout de même pas dénué de qualité. Le trio a sorti un total de 17 albums pour le moment, et en fonction de ce que l'on entend aujourd'hui, on se rend rapidement compte qu'il ne doit pas y avoir tant de redite que ça sur album. En effet, certains morceaux sont bien plus entraînant que d'autres qui sont vraiment calmes. Je ne suis pas très fan de la voix de Sonja, mais il s'agit d'une sensibilité personnelle. "Life will never be the Same Again", issu du 1er album sorti en 1997, "Lieder die wie Wunden bluten", sera cependant un moment fort de ce set que j'apprécierai particulièrement.
Joachim Witt n'est pas connu en France, mais c'est presque une légende en Allemagne avec ses 46 ans de carrière et pas moins de 21 albums (et il a 74 ans, le monsieur). Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le monsieur, il impressionne ! En effet, malgré son âge avancé, il n'hésite pas à donner de s a personne. Calmement, bien sûr, mais sa présence est bel et bien là. Et il y a pas mal de monde pour assister à ce set, qui a une durée d'une heure pleine. Le premier titre ne me plaira pas particulièrement, mais le second, "Treibjagd" qui vient de l'album "Bayreuth Eins" (1998) m'impressionnera, déjà de par les différentes voix que Joachim Witt parvient à prendre tout au long du morceau, mais aussi par le fait qu'il est franchement sympa à écouter. Ca pourrait valoir le coup de creuser un peu ce qu'il a pu proposer à travers ses albums au final. Voilà encore une petite découverte qui vaudrait bien le coup de regarder d'un peu plus près. Le troisième titre de ce set, "Ohne Dich" qui vient de l'album "Neumond" (2014), qui est pourtant extrêmement différent du précédent, finira de me convaincre que je perdrais quelque chose si je ne creusais pas. Et que dire de "Kopfschwul" de "Rübezahls Rückkehr" (2020) qui prend la suite, et dont je ne m'attendais pas à une telle claque... Bref, je ne vais pas citer la totalité de la setlist, mais c'est que Joachim Witt, ça se laisse vraiment bien écouter en fait !
Les membres de Project Pitchfork |
Ah j'aime vraiment bien Project Pitchfork ! Je connais vraiment depuis à peine plus d'un an, mais j'en ai dévoré la discographie rapidement. Je dis "vraiment", parce que je suis persuadée d'avoir déjà entendu ce groupe-là lorsque j'allais en soirée gothique, à Paris, au début des années 2000 ! Toujours est-il qu'il y a un peu plus d'un an donc, je cherchais quelque chose qui se rapprochait d'Eisfabrik (qui passe demain pour mon plus grand bonheur !!!), et je n'ai pas été déçue en tombant là-dessus. Et pourtant, ce groupe n'est pas tout jeune puisqu'il a été fondé en 1989. Et c'est un plaisir de découvrir qu'en live, je retrouve cette même sensation très plaisante que j'ai pu trouver sur album, à travers les morceaux proposés pour ce set qui est prévu pour durer une heure. J'y retrouve par ailleurs certains titres que j'avais déjà particulièrement apprécié, comme "Rain", issu de l'album "Black" (2013). Un tour d'horloge pour Project Pitchfork, qui finalement passera à la vitesse de l'éclair, tant les morceaux se suivront et ne se ressembleront pas. L'efficacité de Project Pitchfork n'est clairement pas à prouver, et pourtant, à part la voix de Peter Spilles, sur scène, il n'y a qu'un claviériste et deux batteurs. Mais ça suffit amplement à donner au groupe sa large dimension. Et le public, très fourni par ailleurs, ne paraît pas du tout déçu de la prestation. En effet, ça va danser à divers endroits, l'ambiance est très sympa. Si on oublie la pluie, qui malheureusement recommence encore une fois à tomber pendant ce set.
J'ai vu Ville Valo récemment puisque c'était pour le W:O:A 2023 qui s'est tenu il y a tout juste une semaine. Et je dois dire qu'il a davantage sa place au M'Era Luna, dont l'ambiance générale se rapproche beaucoup plus de son univers personnel, et je ne suis par ailleurs pas du tout étonnée de voir autant de monde se bousculer devant la Main Stage. Il faut dire que l'univers de HIM, c'est définitivement gothique. Ce soir, Ville Valo va proposer des morceaux sur une durée de 75 minutes. Encore une fois, certains titres vont particulièrement me plaire, comme "Ride Away from the Sun", issu du dernier album en date, "Neon Noir", mais aussi de l'ancien comme par exemple "Rip out the Wings of a Butterfly", de l'époque HIM (de "Dark Light", 2005). La setlist globale semble être exactement la même que la semaine passée, mais honnêtement, je n'y vois pas d'inconvénient, tant c'est sympa de réécouter du HIM, et de découvrir une seconde fois ce que Ville Valo propose désormais en solo depuis peu. Ca me fait même plaisir de rajouter un paragraphe à son sujet, d'autant plus que j'ai lâché HIM depuis tellement longtemps que la semaine dernière, ça m'avait fait tout drôle de réentendre "The Funeral of Hearts", ce titre extrait de "Love Metal" (2003) qui avait été le premier que j'avais entendu de ce groupe parce qu'il faisait partie d'un sampler qui accompagnait l'un des magazines Metal que je m'achetais à l'époque. Ca me rappelle une seconde fois que j'ai un gros train de retard à rattraper du coup, et je compte bien le faire.
DIMANCHE 13 AOÛT
Quel plaisir de voir Eisfabrik en ce jour qui est aussi celui de mon anniversaire (et pas sous la pluie, cette fois) ! J'adore ce groupe de Future Pop depuis que je l'ai découvert il y a 2 ans, et je reviens d'ailleurs très régulièrement dessus, tant je le trouve apaisant (un peu comme VNV Nation). Je prie fort pour que dans le courant de ce set, le groupe me joue "Eins mit dem Wind", de l'album "Life Below Zero" (2022), qui reste mon morceau favori de cette formation, qui me donne des frissons même... Comme le nom de leur groupe le suggère, les musiciens font leur entrée sur la Main Stage comme s'ils revenaient tout juste du Pôle Nord (en effet, "Eisfabrik" signifie mot pour mot "Fabrique de glace"). La météo n'étant pas des meilleures en ce moment, ça passe bien, mais je n'ose pas imaginer comment ils auraient supporté s'il avait fait 40°, surtout le yeti qui vient régulièrement faire coucou durant le set. C'est sur "Mirror", extrait de l'album "Life Below Zero", le dernier en date sorti l'année dernière, avant d'enchaîner sur un titre que j'aime bien, à savoir "Walking Towards the Sun" de l'album "Eisplanet" (2015). Ca fait plaisir de constater que malgré le fait que nous ne sommes encore que sur les heures du midi (il est 12h20 lorsque le groupe débute son set), il y a pas mal de monde devant la scène. Ce groupe le mérite amplement, je trouve. Et ça va pas mal remuer, d'ailleurs, pour "Schneemann" ("Null Kelvin", 2017). L'ambiance au M'Era Luna est clairement différente de celle du W:O:A ou encore du Hellfest. Ici, personne ne se bouscule, tout le monde a son minimum d'espace vital, et ça peut danser à l'aise sans gêner les voisins. Et pour ma part, j'ai l'impression qu'Eisfabrik a décidé de me proposer tous mes titres préférés. "Eins Mit dem Wind" ("Life Below Zero", 2022) débarquant juste après "Schneemann", ça ne fait que me confirmer la chose... "White Storm", de l'album "Eisplanet" (2015) sera formidable également en live. Non, vraiment, Eisfabrik en live, c'est top ! Le seul défaut ? C'est que les 35 minutes, elles sont passées en 35 secondes...
Les membres de Gothminister |
J'écoutais Gothminister il y a un bail, je me souviens que son premier album était sorti juste un ou deux ans avant que je ne tombe dessus. Qu'est-ce que j'ai pu faire tourner "Gothic Electronic Anthem"... Et surtout les titres "Angel" et "March of the Dead" ! Sauf que depuis, ça s'est un peu perdu dans les méandres de mes sélections musicales. Et je n'ai pas pensé à me tenir à jour de ses sorties, je plaide coupable. Sauf que du coup, ça me fait très plaisir de les revoir aujourd'hui (oui, parce qu'ils étaient là lors de l'édition 2006 à laquelle j'étais, et même que le son n'était pas top au moment de "March of the Dead"...) ! En début de set, le chanteur (dont le nom de scène est Gothminister) a troqué le chapeau noir avec lequel je le connaissais, pour un masque qui rappelle la couverture de "Pandemonium", dernier album du groupe sorti l'année dernière. On débute justement ce set avec le titre éponyme de cet album. Ne l'ayant pas écouté, ça me permet de me faire une idée de l'évolution du groupe, et elle est assez palpable pour moi, même en entendant "Demons", le second morceau proposé aujourd'hui qui en est également extrait. Je ressors de cette prestation un poil mitigée, non pas par la prestation du groupe en elle-même, mais par le fait que le set ne comportait strictement aucun titre de "Gothic Electronic Anthems" (2003) ni de "Empire of Dark Salvation" (2005), pour ma plus grande tristesse. Mention tout de même pour "The Sun", extrait de l'album "The Other Side" (2017) que j'aurai bien aimé. Et une information au sujet du dernier morceau joué : c'était la première mondiale de "The Battle of the Underworlds", nouveau single du groupe qui figurera sur son prochain album qui n'a pour le moment pas de date de sortie.
Letzte Instanz était également présent pour le M'Era Luna 2006, et je ne suis pas revenue dessus ensuite. On va donc redécouvrir ce groupe et voir si, aujourd'hui, il va me séduire. C'est la pochette de l'album "Ehrenwort", dernier sorti en 2021, que le groupe fait son entrée devant un public conquis d'avance. Alors oui, il y a un violon et un violoncelle, c'est donc censé me plaire dès les premières secondes (j'aime particulièrement ces instruments), seulement, le premier morceau ne me convainc pas. Le second ? Un peu plus intéressant, mais il me manque tout de même un petit quelque chose pour accrocher. Je ne saurais dire quoi, mais les morceaux proposés par Letzte Instanz ne retiennent pas mon attention plus que ça. Le public n'est clairement pas de mon avis cependant, d'autant plus qu'il y a bien du monde.
On enchaîne avec The 69 Eyes, que je connais de nom depuis de nombreuses années, mais pour qui je n'ai pas encore eu la curiosité de voir ce que ça donne sur album. On va donc découvrir ça en live. Groupe de Hard Rock fondé en 1989 en Finlande, The 69 Eyes est à la tête de 13 albums, le dernier titré "Death of Darkness" étant sorti le 21 avril dernier. Malgré une renommée que je sais être grande, je n'accroche pas spécialement à ce que propose le groupe. Ca reste du Hard Rock assez classique, à la Lacrimas Profundere que je n'apprécie pas plus que ça. Oh ça reste sympa en live, certains morceaux passent même plutôt bien, comme "Feel Berlin", qui provient de l'album "Devils" (2005), et sa mélodie de fond qui est franchement sympa. Et ce ne sera pas le seul morceau à être pas mal pour mes oreilles. Pour autant, je n'aurai tout de même pas forcément envie de creuser plus loin, mais je ne peux pas dire non plus que j'aurai vécu un mauvais moment, ce ne serait pas vrai de dire ça.
Peter Heppner |
Mais qui est donc Peter Heppner, qui va jouer pour une durée de 50 minutes aujourd'hui ? Outre le fait d'avoir été l'interprète principal du groupe Wolfsheim depuis sa création en 1989 jusqu'à la séparation du groupe en 2004, il officie en solo depuis 2008 et a sorti un total de 3 albums. Musicalement, c'est très calme et pas désagréable. Il y a beaucoup de monde devant la Main Stage sur laquelle il entre en scène, accompagné de ses musiciens qui consistent en un guitariste, un batteur et un claviériste. Certains des morceaux proposés lors de ce set accrochent bien l'oreille, c'est pas mal. Au niveau des paroles, on passe de l'allemand à l'anglais et vice-versa en fonction des titres proposés, qui sont loin d'être désagréables pour une majeure partie. Je pense que ce ne serait pas une mauvaise idée de voir ce que donnent les trois albums qu'il a sorti en solo, mais également peut-être la discographie de Wolfsheim. Parce que ça passe plutôt bien, tout ça. Joachim Witt, vu la veille avec un set qui m'avait vraiment convaincue de par son efficacité à laquelle je ne m'attendais pas, sera invité sur un morceau. Le morceau suivant, "Wir Sind Wir", me plaira particulièrement, il est vraiment très agréable à écouter, d'un calme reposant et plaisant. Au final, Peter Heppner, c'est plutôt pas mal.
On continue avec Subway to Sally, groupe de Folk Metal allemand fondé en 1990. Beaucoup de monde là encore, mais c'est déjà plus logique pour moi, car ce groupe a passé les frontières de l'Allemagne contrairement à Peter Heppner qui reste un nom inconnu par chez nous en France. Subway to Sally n'est pas sans rappeler certains autres groupes bien connus de la scène Folk Metal tels qu'In Extremo, d'autant plus que nous avons également l'utilisation des flammes, et que certains instruments se regroupent entre les deux formations, tels que la vielle à roue et la flûte traversière par exemple. Et ils sont nombreux, pas moins de sept. Outre ça, je tiens à signaler que l'utilisation du violon me plaît beaucoup plus que chez Letzte Instanz. Ally Storch, son interprète (aux cheveux tout bonnement incroyables, il faut le dire !), nous proposera d'ailleurs un solo magnifiquement bien exécuté après une demi-heure de set. Une chouette démonstration fort agréable, à travers laquelle elle nous montre qu'elle a la maîtrise parfaite de son instrument. Joli, vraiment ! Et ce sera grandement applaudi, à sa juste valeur. Au final, après son passage, Subway to Sally laisse un chouette souvenir dans les mémoires, et me donne l'envie de creuser le sujet.
Within Temptation est passé au Hellfest 2023, et j'avais eu l'occasion de proposer à travers ce report un aperçu de ce que ça donne aujourd'hui, de mon point de vue de vieillie aigrie qui reste froide face aux albums sortis depuis une quinzaine d'années. Mais il s'agit de la tête d'affiche de ce second et dernier jour du M'Era Luna 2023. Et puis, j'ai également vu ce groupe lorsque j'étais au M'Era Luna 2006, précisément le 13 août en plus, alors ça a de quoi me rappeler quelques bons souvenirs du coup. Du côté de la setlist, qu'est-ce que ça donne ? Eh bien, grosso modo, on retrouve les mêmes titres que ceux qui ont été joués lors du Hellfest. Seuls quelques-uns ont été supprimés, du fait de la durée du set qui se fait un peu plus courte pour aujourd'hui, 1h15. Mais on réentendra "Bleed Out", ce nouveau morceau qui faisait sa première en live au Hellfest. Au total, pour aujourd'hui nous aurons droit à 13 titres parmi lesquels les immortels "Mother Earth" de l'album du même nom sorti en 2001, mais aussi "Stand my Ground" et "Angels" de l'album "The Silent Force" (2004). Within Temptation en live, ça reste un bon moment, même quand on en a décroché du côté des albums. J'ai en effet abandonné le groupe avec "The Heart of Everything" que j'avais dû chroniquer pour Metal Impact en 2007. Moins Metal, plus Pop, il ne m'avait pas convaincu.
Et voici que se termine cette édition 2023 du M'Era Luna ! Pour ma part, entre nouveaux coups de cœur et anciennes amours retrouvées, cette édition ne pouvait que me laisser d'excellents souvenirs, et je le savais avant même qu'elle ne commence. Son affiche, cette année, était fort alléchante puisqu'elle réunissait une grande majorité de groupes que j'aime, et je suis ravie d'avoir pu voir tout ça. A présent, il me reste à vous donner rendez-vous l'année prochaine, si tout va bien, pour l'édition 2024 !
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