Hélène Jegado, l'empoisonneuse bretonne
L'histoire d'Hélène Jegado, c'est celle de l'une des toutes premières serial killeuses identifiées en France, plus précisément en Bretagne. Hélène Jegado est née le 17 juin 1803 dans le Morbihan, et elle a été reconnue coupable de multiples empoisonnements sur une durée de près de 20 ans. Elle travaillait comme domestique au sein de diverses familles, et elle profitait des repas qu'elle devait préparer pour introduire de l'arsenic dans les plats de ses employeurs ainsi que de leur entourage.
Ce faisant, les victimes ont bien évidemment été aussi nombreuses que variées. Il y a donc eu des adultes mais aussi des enfants, elle n'épargnait personne. Et comme les symptômes de l'empoisonnement à l'arsenic se confondent avec ceux de maladies somme toute assez banales, les méfaits de cette femme sont passés inaperçus pendant de nombreuses années.
C'est en 1851 que le voile a enfin pu être levé à propos des crimes d'Hélène Jegado. Elle a été accusée d'avoir tué une trentaine de personnes, et elle a donc été jugée pour cela, et bien évidemment condamnée à mort. Son procès a été un gros évènement médiatique, qui a passionné la France entière. Pour ce qui est des motivations qui ont poussé cette femme à commettre ces crimes, on n'a jamais trop su ce qui lui passait par la tête.
Certains ont pensé à un désir de vengeance, d'autres à une simple soif de pouvoir sur la vie et la mort. Peut-être Hélène Jegado présentait-elle des troubles psychologiques qui pouvaient expliquer ce qu'elle faisait. On raconte en effet qu'elle était traumatisée par le personnage de l'Ankou, souvent présent dans les contes bretons. Il s'agit de la personnification spectrale de la communauté des morts. Quoi qu'il en soit, Hélène Jegado est souvent comparée à des personnes tels que Dracula, et son histoire a inspiré de nombreux romans, voire même des films.
Revenons sur sa vie pour essayer de comprendre ce qui a pu la motiver à commettre ses crimes. Hélène Jegado a perdu sa mère alors qu'elle n'avait que 7 ans. Suite à cela, elle a été envoyés chez une tante qui travaillait alors comme domestique dans un presbytère. Hélène devint domestique à son tour dans différentes villes, puis cuisinière à Rennes. Elle tenait là l'emploi idéal pour pouvoir empoisonner les plats de ses victimes à coup d'arsenic. Parmi ses victimes, on compte des clients d'un bordel militaire de Port-Louis, des maîtresses de maison mais aussi des prêtres et autres religieuses, et des enfants aussi. Sa plus jeune victime n'avait que 3 ans.
C'est en 1833 qu'eut lieu le premier crime d'Hélène Jegado. Elle remplaçait alors sa soeur, Anna, qui travaillait alores pour le curé Le Drogo. Hélène empoisonna sa soeur, le prêtre et ses parents ainsi que sa nièce, ainsi que deux domestiques. Comme elle restait au chevet de ses victimes, Hélène passait pour la miraculée d'une épidémie de choléra, très répandue alors. Ainsi, personne ne l'accusa de quoi que ce soit. Ce n'est que bien plus tard, en 1849, que les méfaits d'Hélène Jegado attirèrent l'attention.
En effet, après avoir empoisonné un enfant de 7 ans nommé Louis Joseph Albert Rabot et tenté d'empoisonner sa mère ainsi que sa grand-mère maternelle, Hélène Jegado a également deux gouvernantes et une servante d'un certain Théophile Bidard de la Noë. Ce dernier était avocat et professeur de droit, mais aussi et surtout expert en affaires criminelles. C'est lui qui se posa les bonnes questions sur ce qu'il se passait autour d'Hélène Jegado, et qui fit procéder à une autopsie des victimes autour de cette femme. C'est là que l'empoisonnement à l'arsenic fut découvert.
elle tenta d'empoisonner la mère et la grand-mère maternelle de Louis Joseph Albert Rabot, un enfant de 7 ans qu'elle avait également empoisonné auparavant et qui en est mort, ainsi . que l'expert en affaires criminelles Théophile Bidard de la Noë s'est décidé à enquêter et à faire procéder à une autopsie. Ainsi, c'est le 2 juillet 1851 qu'Hélène Jegado fut enfin arrêtée. Elle nia tout en bloc, et c'est donc uniquement sur l'intime conviction du juge d'instruction qu'elle fut envoyée devant la Cour d'assises d'Ille-et-Vilaine.
Le plus gros problème de ce procès a été que les crimes d'Hélène Jegado se sont étalés sur une durée de près de 20 ans, rendant la majorité d'entre eux caduques par prescription. Ainsi, elle n'a pu être jugée que pour cinq de ses meurtres, les cinq derniers en somme. Son acte d'accusation concerne donc cinq empoisonnements et cinq tentatives d'empoisonnement, ainsi que onze vols domestiques. Et pourtant, bien qu'il soit très difficile d'estimer le nombre de ses victimes, le bruit court qu'il y en aurait eu au moins 362, ce qui ferait d'Hélène Jegado la plus grande tueuse en série au monde.
Le 14 décembre 1851, après 75 minutes de délibération, Hélène Jegado a été condamnée à mort, malgré une plaidoirie de Me Magloire Dorange qui plaidait la folie. Hélène Jegado a été guillotinée le 26 février 1852 sur la place du Champ-de-Mars (aujourd'hui l'esplanade Charles-de-Gaulle). Ce procès a été reconstitué en janvier 1967 pour la série "En votre âme et conscience". Son cerveau a fait l'objet d'une autopsie par Faustino Malaguti, le premier chimiste de la faculté des sciences de Rennes. S'en est suivi la création d'un masque mortuaire à son effigie, qui se trouve à présent au sein du Musée de Bretagne, à Rennes.
Ce faisant, les victimes ont bien évidemment été aussi nombreuses que variées. Il y a donc eu des adultes mais aussi des enfants, elle n'épargnait personne. Et comme les symptômes de l'empoisonnement à l'arsenic se confondent avec ceux de maladies somme toute assez banales, les méfaits de cette femme sont passés inaperçus pendant de nombreuses années.
C'est en 1851 que le voile a enfin pu être levé à propos des crimes d'Hélène Jegado. Elle a été accusée d'avoir tué une trentaine de personnes, et elle a donc été jugée pour cela, et bien évidemment condamnée à mort. Son procès a été un gros évènement médiatique, qui a passionné la France entière. Pour ce qui est des motivations qui ont poussé cette femme à commettre ces crimes, on n'a jamais trop su ce qui lui passait par la tête.
Certains ont pensé à un désir de vengeance, d'autres à une simple soif de pouvoir sur la vie et la mort. Peut-être Hélène Jegado présentait-elle des troubles psychologiques qui pouvaient expliquer ce qu'elle faisait. On raconte en effet qu'elle était traumatisée par le personnage de l'Ankou, souvent présent dans les contes bretons. Il s'agit de la personnification spectrale de la communauté des morts. Quoi qu'il en soit, Hélène Jegado est souvent comparée à des personnes tels que Dracula, et son histoire a inspiré de nombreux romans, voire même des films.
Revenons sur sa vie pour essayer de comprendre ce qui a pu la motiver à commettre ses crimes. Hélène Jegado a perdu sa mère alors qu'elle n'avait que 7 ans. Suite à cela, elle a été envoyés chez une tante qui travaillait alors comme domestique dans un presbytère. Hélène devint domestique à son tour dans différentes villes, puis cuisinière à Rennes. Elle tenait là l'emploi idéal pour pouvoir empoisonner les plats de ses victimes à coup d'arsenic. Parmi ses victimes, on compte des clients d'un bordel militaire de Port-Louis, des maîtresses de maison mais aussi des prêtres et autres religieuses, et des enfants aussi. Sa plus jeune victime n'avait que 3 ans.
C'est en 1833 qu'eut lieu le premier crime d'Hélène Jegado. Elle remplaçait alors sa soeur, Anna, qui travaillait alores pour le curé Le Drogo. Hélène empoisonna sa soeur, le prêtre et ses parents ainsi que sa nièce, ainsi que deux domestiques. Comme elle restait au chevet de ses victimes, Hélène passait pour la miraculée d'une épidémie de choléra, très répandue alors. Ainsi, personne ne l'accusa de quoi que ce soit. Ce n'est que bien plus tard, en 1849, que les méfaits d'Hélène Jegado attirèrent l'attention.
En effet, après avoir empoisonné un enfant de 7 ans nommé Louis Joseph Albert Rabot et tenté d'empoisonner sa mère ainsi que sa grand-mère maternelle, Hélène Jegado a également deux gouvernantes et une servante d'un certain Théophile Bidard de la Noë. Ce dernier était avocat et professeur de droit, mais aussi et surtout expert en affaires criminelles. C'est lui qui se posa les bonnes questions sur ce qu'il se passait autour d'Hélène Jegado, et qui fit procéder à une autopsie des victimes autour de cette femme. C'est là que l'empoisonnement à l'arsenic fut découvert.
elle tenta d'empoisonner la mère et la grand-mère maternelle de Louis Joseph Albert Rabot, un enfant de 7 ans qu'elle avait également empoisonné auparavant et qui en est mort, ainsi . que l'expert en affaires criminelles Théophile Bidard de la Noë s'est décidé à enquêter et à faire procéder à une autopsie. Ainsi, c'est le 2 juillet 1851 qu'Hélène Jegado fut enfin arrêtée. Elle nia tout en bloc, et c'est donc uniquement sur l'intime conviction du juge d'instruction qu'elle fut envoyée devant la Cour d'assises d'Ille-et-Vilaine.
Le plus gros problème de ce procès a été que les crimes d'Hélène Jegado se sont étalés sur une durée de près de 20 ans, rendant la majorité d'entre eux caduques par prescription. Ainsi, elle n'a pu être jugée que pour cinq de ses meurtres, les cinq derniers en somme. Son acte d'accusation concerne donc cinq empoisonnements et cinq tentatives d'empoisonnement, ainsi que onze vols domestiques. Et pourtant, bien qu'il soit très difficile d'estimer le nombre de ses victimes, le bruit court qu'il y en aurait eu au moins 362, ce qui ferait d'Hélène Jegado la plus grande tueuse en série au monde.
Le 14 décembre 1851, après 75 minutes de délibération, Hélène Jegado a été condamnée à mort, malgré une plaidoirie de Me Magloire Dorange qui plaidait la folie. Hélène Jegado a été guillotinée le 26 février 1852 sur la place du Champ-de-Mars (aujourd'hui l'esplanade Charles-de-Gaulle). Ce procès a été reconstitué en janvier 1967 pour la série "En votre âme et conscience". Son cerveau a fait l'objet d'une autopsie par Faustino Malaguti, le premier chimiste de la faculté des sciences de Rennes. S'en est suivi la création d'un masque mortuaire à son effigie, qui se trouve à présent au sein du Musée de Bretagne, à Rennes.
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