L'Antre de Bloodwitch

La couverture du roman "Le Novae Terrae", de Bloodwitch Luz Oscuria

    Le soleil se lève doucement en ce mardi matin, quand Sarah ouvre les yeux, du fond de son lit. Sa nuit a encore une fois été bien courte. Comme tous les jours de la semaine, elle avale son petit-déjeuner à la hâte, prépare ses affaires pour le lycée, et prend le chemin de celui-ci après avoir salué ses parents adoptifs. Cette fois, elle ne croise pas Kaïssi, pas plus qu’elle ne parvient à en trouver l’ombre au lycée. Elle passe sa journée à se demander ce qui a bien pu arriver à son amie.

    À la fin de ses cours, alors qu’elle range ses affaires dans son sac, elle ne peut s’empêcher de tourner sa tête vers la table de Kaïssi, qui est restée inoccupée toute la journée. Un de ses camarades s’en rend compte, et elle l’entend la railler auprès de ses copains du fait qu’elle semble perdue quand son amie n’est pas là. En effet, Sarah est une élève solitaire, surtout par choix, car bien qu’elle ignore ce qu’elle est précisément, elle sait qu’elle pourrait mettre en danger tous ceux qui lui seraient trop proches.

    En ce qui concerne Kaïssi, les choses sont différentes. Elle ne ressent pas de danger quand elle est à ses côtés, ni pour l’une ni pour l’autre. Mais aujourd’hui, son absence est bien pesante pour Sarah, qui fait fi des remarques de ceux qui l’entourent et la regardent avec un sourire moqueur. Elle quitte finalement la salle de cours sans se retourner, sous l’œil inquisiteur des autres.

    Sur la route du retour, elle traverse comme chaque jour le quartier commerçant de Curtea de Argeș, cet endroit même où de temps à autre, elle va faire du lèche-vitrine avec Kaïssi. À la différence que cette fois, Sarah est seule. Elle passe donc son chemin, sans trop prêter attention à ce qu’il y a aux alentours. Jusqu’à ce qu’elle entende prononcer son nom. Elle lève les yeux, qui restaient rivés sur ses baskets depuis qu’elle avait quitté le lycée, et elle regarde autour d’elle, à la recherche de la voix qui l’a appelée.

"Le Novae Terrae" est disponible depuis le 1er septembre 2024, en format ebook Kindle ainsi que physique broché sur Amazon ! Les abonnés Kindle peuvent par ailleurs le lire gratuitement 😉
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La couverture du roman "Le Novae Terrae", de Bloodwitch Luz Oscuria

    Après une très longue discussion, les Éternels, Mylena et Tomasz parviennent à s’accorder sur ce qu’il serait mieux de faire. Ils doivent quitter les lieux, car la proximité d’Eleonore met Tomasz en grand danger. Mais avant, ils doivent retrouver le grimoire des Chasseurs, or il se trouve toujours chez lui. Ils décident de se rendre ensemble à son domicile, pour être plus efficaces dans la recherche du précieux ouvrage. Ils savent qu’ils risquent de croiser Eleonore sur leur chemin, voire peut-être même chez Tomasz. Aussi prennent-ils toutes les précautions nécessaires pour ne pas se faire repérer, et ils attendent la prochaine nuit pour quitter leur cachette sous les jardins de la ville.

    Une fois le soir venu, les Éternels commencent donc à monter l’escalier qui les sépare du monde réel, suivis par Tomasz. Mylena ferme la marche. Ils traversent la commune en prenant garde à ne pas être vus par qui que ce soit, et ils parviennent à rejoindre la maison de Tomasz sans difficulté. Au moment où Mylena avait quitté les lieux, quelques jours plus tôt, elle avait pris soin de clore la porte derrière elle. Néanmoins, elle ne l’avait pas fermé à clé, car celle-ci n’était pas en sa possession. Tomasz ne fait aucune remarque lorsqu’il voit que l’entrée n’est pas fermée à double tour quand le premier Éternel l’entrouvre.

    Il n’y a aucun bruit à l’intérieur, et toutes les lumières sont éteintes. La voie paraît libre. Tomasz invite ses comparses à monter à l’étage, là où il est persuadé que le grimoire se trouve. Arrivés en haut, ils ne peuvent que constater l’immense pagaille qui y règne. Tomasz se souvient, à la vue des cartons pêle-mêle, qu’il en a ouvert lui-même une grande partie. Mais il n’a pas vidé leur contenu ainsi.

    — Êtes-vous certain qu’il est ici ? lui demande Mylena.

    — Absolument ! dit Tomasz, sûr de lui. Mais je ne me souviens pas avoir laissé un bazar pareil.

    — Eleonore était présente lors de ma venue il y a quelques jours. Ce doit être la conséquence de sa fouille. J’ignore depuis combien de temps elle était déjà là quand je suis arrivée à mon tour.

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La couverture du roman "Le Novae Terrae", de Bloodwitch Luz Oscuria

    À l’origine du monde, on raconte qu’il était un Vampire qui ne correspondait pas à la description que l’on connaît aujourd’hui. En effet, Aleksis Sazanùs, le premier Vampire de l’Histoire, n’avait pas les crocs que l’on se serait attendu à voir chez lui. On dit qu’il entretint une longue et belle romance avec une humaine, et qu’il ne se rendit compte qu’à ses dépens que celle-ci lui cachait bien des choses quant à ses facultés. Car cette humaine était aussi une Sorcière aguerrie, et elle s’était toujours bien gardée de lui faire savoir toute l’étendue de ses aptitudes.

    Elle était éperdument éprise de lui, mais lui ne voulait pas d’elle à ses côtés. Qu’à cela ne tienne, elle usa de ses pouvoirs afin d’hypnotiser Aleksis, et elle parvint à ses fins sans difficulté. Elle était au courant de sa nature vampirique, et elle savait qu’il avait donc besoin de sang humain pour se nourrir. Toutefois, son amour pour lui était tel qu’elle lui sacrifiait chaque jour une partie du sien pour qu’il s’abreuve. L’appétit du Vampire était si avide qu’il faillit assassiner sa compagne à plusieurs reprises, et l’envoûtement aidant, il s’en voulait beaucoup à chaque fois que celle-ci se mettait à agoniser.

    Durant les journées, le Vampire vaquait à ses occupations, car le soleil ne lui faisait aucun mal. Et pendant ces heures-là, la Sorcière tenait son échoppe d’herboristerie, toujours très fréquentée par ses semblables humains. Ceux-ci lui rendaient surtout visite pour lui quémander des plantes qui leur permettaient de guérir leurs maladies plus ou moins graves. Dans de plus rares cas, on venait lui acheter des philtres d’amour, voire des sortilèges pour magnétiser quelqu’un.

    Craignant que son compagnon n’apprenne qu’elle maîtrisait beaucoup plus de capacités qu’elle ne voulait bien le montrer, elle répondait toujours la même chose aux badauds qui lui en demandaient trop : « Je ne connais point ces sortilèges de Sorcières, je n’en suis point une moi-même. » Mylena Zetùnova protégeait ses compétences de cette manière, de sorte que bien peu de gens connaissaient sa nature réelle. Elle était intelligente, et elle était ainsi passée maîtresse dans l’art de camoufler ses secrets, aussi elle n’avait confié toute l’étendue de ses dons qu’à celles et ceux qui devaient vraiment le savoir.

"Le Novae Terrae" est disponible depuis le 1er septembre 2024, en format ebook Kindle ainsi que physique broché sur Amazon ! Les abonnés Kindle peuvent par ailleurs le lire gratuitement 😉

"Le Novae Terrae", de Bloodwitch Luz Oscuria

La saga du Novae Terrae est née en 2020. En effet, les 18 mars, 18 juin et 18 septembre de cette année-là paraissaient les trois volumes en format poche de cette saga historico-fantastique. Puis, j'ai proposé des extraits de chacun de ces trois tomes au fil des mois, avant de publier finalement un nouveau format pour les réunir, en date du 18 décembre 2020, pour un total de 550 pages.

Ensuite, j'ai mis cette saga de côté pour passer à autre chose comme je le fais d'habitude, et je vous ai proposé le recueil "Les Souvenirs oubliés", ainsi que le tome 2 de ma saga fantastique "Growing Antichrist" en 2021. Puis ma nouvelle épistolaire "Échangées", mais aussi mon thriller fantastique "Le Prêtre et le Carillonneur" en 2022. Et enfin, ma nouvelle "Si j'étais vivant..." et mon thriller "Pour l'amour d'une rose" en 2023.

En parallèle, je vous ai proposé, tout d'abord à travers ma page Facebook, des portraits de tous les personnages les plus importants de l'histoire qui entoure le Novae Terrae. C'était en 2022. Et lorsque je vous ai fait découvrir le dernier des 6 portraits le 19 juin 2022, j'en ai profité pour vous annoncer que j'étais en train d'écrire un préquel à ce récit. Cela fait pratiquement deux ans, et vous pensez peut-être que ce projet est tombé à l'eau. Eh bien, pas du tout ! Certaines choses de ma vie privée m'ont fait prendre du retard, je ne vais pas vous le cacher, mais cette rédaction est bel et bien débutée depuis quelque temps !

Mais avant de terminer la réalisation de ce préquel, je tenais à revenir sur quelque chose qui me tenait à cœur : sa base, la trilogie du Novae Terrae elle-même. En effet, avec les quelques années qui sont passées depuis sa publication, j'ai pu prendre un certain recul dessus, et je me suis rendue compte que ce texte, pourtant imposant, n'est pas exactement comme j'aurais voulu qu'il soit. Pire encore, j'y ai trouvé des coquilles ainsi que quelques incohérences, mais aussi et surtout, j'ai trouvé après relecture qu'il manque des paragraphes explicatifs, ainsi que des descriptions qui auraient apporté un plus à l'ensemble. Et depuis la fin du mois de janvier 2024, je travaille d'arrache-pied sur une nouvelle version du Novae Terrae, pour gommer tout ce qui ne va pas dans sa publication originelle, et pour faire les ajouts qui manquent à ce texte, afin qu'il me convienne totalement.

Vous pensez peut-être qu'en tant que correctrice, il ne devrait pas y avoir la moindre faute dans mes textes, mais en réalité, il est beaucoup plus difficile de se rendre compte de ses propres erreurs que de celles des autres, car prendre du recul sur ce que l'on écrit soi-même est un exercice des plus compliqués. Et en plus de cela, si vous regardez bien, même chez les plus grands éditeurs, on peut trouver des coquilles, et parfois elles sont vraiment grosses. Des fautes de frappe, des mots qui manquent aussi, cela arrive tout le temps, et en fait, on peut même en trouver dans pratiquement tous les livres, si ce n'est pas carrément dans tous.

Aujourd'hui, après plus de 4 mois de travail, je viens vous annoncer que la nouvelle version du Novae Terrae est désormais fin prête. Le texte correspond à présent tout à fait à ce que je voulais, les quelques incohérences ne sont plus là, et les coquilles sont corrigées. Mais aussi, je suis revenue sur la mise en page et le format du livre que j'ai un peu agrandi (et qui passe donc d'un 14,8 x 21cm à un 15,24 x 22,86cm). De même, j'ai entièrement refait sa couverture, et je trouve que la nouvelle rend bien mieux justice à ce récit. Mais étant donné que les modifications que j'ai effectuées sont loin d'être mineures, une simple re-publication n'est pas possible. Ainsi, c'est bel et bien une nouvelle édition que je vais bientôt vous livrer. Et avec cela, la grande question de la pérennité de l'existence de la première version s'est forcément posée, tant pour les trois tomes en format poche, que pour le recueil des trois.

Après avoir pesé le pour et le contre, je me suis rendue compte que sortir une nouvelle édition en laissant la précédente en vente ne serait pas logique. En effet, comment indiquer aux lecteurs qu'ils feraient mieux de se tourner vers la seconde édition alors que la première est toujours là ? Ainsi, il était plus logique pour moi de supprimer la première version de la vente. Vous ne trouverez donc plus la première édition du Novae Terrae nulle part dès lors que la seconde sera mise à disposition.

L'accueil de ma nouvelle boutique

Ma bannière sur ComeUp

Vous le savez si ce n'est pas votre première visite sur cet Antre, ou si vous me suivez sur les réseaux sociaux (je suis par ailleurs devenue bien plus active sur Threads depuis son retour en Europe), je propose un service de lecture corrective, et vous pouvez vous tourner vers moi pour n'importe quel type de texte (romans ou petites nouvelles, mais aussi thèses universitaires, articles de blog, mail, lettres de motivation, etc...). C'est à travers la plateforme ComeUp que vous pouvez me passer commande, et ce depuis septembre 2019.

Jusqu'à maintenant, j'ai toujours scindé mes options en fonction de la longueur de votre texte à corriger, car il serait parfaitement injuste de faire payer la même somme à quelqu'un qui dispose d'un texte de 2.500 mots par rapport à quelqu'un d'autre qui en a un pavé de 50.000. Et j'ai eu l'idée de proposer deux types de correction : une correction que je dirais "simple" et qui ne comprenait que l'orthographe, la grammaire et la conjugaison ; et une autre plus "complète" qui incluait la syntaxe, la ponctuation, la concordance des temps, le sens du texte et la réécriture de phrases si besoin. Ainsi, les personnes qui étaient plutôt sûres d'elles pouvaient payer moins cher et ne prendre que l'option pour que je révise l'orthographe, la grammaire et la conjugaison de leur texte.