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| Centralia en 1906 |
Aujourd’hui, je viens vous présenter une ville américaine un peu particulière. Il s’agit de Centralia, une petite bourgade en plein cœur de la Pennsylvanie, qui fut fondée en 1866, et qui est à l’origine de l’adaptation cinématographique du film "Silent Hill". Elle comptait environ 1000 habitants en 1981, autant dire qu’elle n’impressionnait pas par sa taille... Et pourtant, son histoire est intéressante !
En 2007, il ne restait plus qu’une poignée d'habitants à Centralia, à peine plus de cinq en réalité. Que s’est-il donc passé pour que cette petite ville se vide quasi intégralement de ses habitants ? L'histoire à l'origine de cette désertification remonte à 1962, quand un incendie s'est déclaré dans l’ancienne mine de charbon qui était installée sous la ville, une mine qui était alors devenue une décharge. Deux versions quant à l’origine de ce fait divers sont connues :
* La première dit que des pompiers qui devaient nettoyer un dépotoir auraient accidentellement mis le feu à la mine, et qu'ils ne seraient pas parvenus à l'éteindre.
* La seconde raconte qu’un camion benne aurait déversé des cendres encore fumantes dans le puits de la mine, causant par la suite un énorme incendie.
Aucune de ces versions n’est avantagée par rapport à l’autre, on ne sait donc pas précisément ce qui a mené à la désertification de Centralia. En tout cas, ce qui semble certain, c'est que l'origine de l'incendie est accidentelle et non pas voulue. Étonnamment, alors que le feu faisait rage depuis 1962, ce n’est que presque deux décennies plus tard, en 1981 que l’ordre d’évacuer les lieux fut donné.
* La première dit que des pompiers qui devaient nettoyer un dépotoir auraient accidentellement mis le feu à la mine, et qu'ils ne seraient pas parvenus à l'éteindre.
* La seconde raconte qu’un camion benne aurait déversé des cendres encore fumantes dans le puits de la mine, causant par la suite un énorme incendie.
Aucune de ces versions n’est avantagée par rapport à l’autre, on ne sait donc pas précisément ce qui a mené à la désertification de Centralia. En tout cas, ce qui semble certain, c'est que l'origine de l'incendie est accidentelle et non pas voulue. Étonnamment, alors que le feu faisait rage depuis 1962, ce n’est que presque deux décennies plus tard, en 1981 que l’ordre d’évacuer les lieux fut donné.
En effet, le monoxyde de carbone qui émanait de la mine devenait vraiment dangereux pour les habitants, sans compter qu’un enfant avait failli être happé par une des failles causées par l’incendie. Eh oui, le feu n’était toujours pas éteint, près de 20 ans après son amorçage, bien au contraire !
Et aujourd’hui, il continue encore et toujours de gagner du terrain, même après plus de 60 ans. Il ne fait plus de doute depuis plus de 20 ans que la ville est inhabitable, et d'ailleurs, son code postal a été supprimé en 2002. Le feu s’étend à présent sur près de 2 km², et il gagne 15 mètres par an. Et malheureusement, il n’existe aucun moyen de faire cesser cela, car l'incendie est trop profond dans la terre, et il y fait beaucoup trop chaud pour qu'une intervention humaine puisse y avoir lieu.
Et aujourd’hui, il continue encore et toujours de gagner du terrain, même après plus de 60 ans. Il ne fait plus de doute depuis plus de 20 ans que la ville est inhabitable, et d'ailleurs, son code postal a été supprimé en 2002. Le feu s’étend à présent sur près de 2 km², et il gagne 15 mètres par an. Et malheureusement, il n’existe aucun moyen de faire cesser cela, car l'incendie est trop profond dans la terre, et il y fait beaucoup trop chaud pour qu'une intervention humaine puisse y avoir lieu.
Selon les calculs, l'incendie ne devrait prendre fin que dans 250 ans, voire davantage encore. Il y a quelques années, il ne restait plus que six maisons, qui abritent encore des irréductibles qui refusaient de quitter les lieux, ainsi qu'une église dont les cloches sonnent tous les dimanches matin, quatre cimetières dont l’un semble être le seul endroit "vivant" des lieux, et un bâtiment municipal dans lequel trône un camion de pompier (ironique, et pourtant vrai).
Une légende dit qu’au siècle dernier, un curé Irlandais a maudit la ville, prédisant qu’elle serait brûlée tout entière à part son église et un de ses cimetières. Nul ne sait si ce curé était devin ou autre, en tout cas il a bel et bien prédit l'avenir de cette ville. De nos jours, Centralia n’attire plus que les gens les plus téméraires.
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| Un dessin vu aux abords de Centralia |
Certains y laissent une marque de leur passage, en taguant la route 61 qui permet d'y accéder. Un ancien résident de la ville, Tom Dempsey qui est l’ancien postier, a même décidé de proposer de la faire visiter aux alentours des années 2010. D'ailleurs, on peut le voir présenter la ville dans un documentaire sorti en mai 2017 et titré "Centralia, Pennsylvania's Lost Town".
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