Nous y sommes. 7ème report sur l'Antre de ce festival made in France qu'est le Hellfest, cette année. Déjà un an de passé depuis le dernier. Ça file à une de ces vitesses... Mais nous y voilà, les 4 jours du festival de l'Enfer débutent enfin ! Je vous embarque à travers ce long report qui va parler de 33 groupes. C'est parti !
Le logo du Graspop Metal Meeting 2024 |
Pour cette année 2024, la saison des festivals débute pour moi par le Graspop Metal Meeting, festival belge qui existe sous sa forme actuelle depuis 1996, et qui prend place près de la ville de Dessel, en Flandre. Ici, l'accent est mis sur le Hard Rock, le Punk Rock et le Heavy Metal. Mais à l'origine, il mettait en avant des groupes de rock locaux, et la première édition a par ailleurs vu en tête d'affiche Joe Cocker et Simple Minds. Nous sommes donc très loin du type d'affiche que l'on peut voir aujourd'hui ! Pour ce premier report d'une édition du Graspop Metal Meeting sur l'Antre de Bloodwitch, je vous propose une sélection de 43 groupes qui en ont foulé les scènes entre ces 20 et 23 juin.
24.6.24
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"Le Novae Terrae", de Bloodwitch Luz Oscuria |
La saga du Novae Terrae est née en 2020. En effet, les 18 mars, 18 juin et 18 septembre de cette année-là paraissaient les trois volumes en format poche de cette saga historico-fantastique. Puis, j'ai proposé des extraits de chacun de ces trois tomes au fil des mois, avant de publier finalement un nouveau format pour les réunir, en date du 18 décembre 2020, pour un total de 550 pages.
Ensuite, j'ai mis cette saga de côté pour passer à autre chose comme je le fais d'habitude, et je vous ai proposé le recueil "Les Souvenirs oubliés", ainsi que le tome 2 de ma saga fantastique "Growing Antichrist" en 2021. Puis ma nouvelle épistolaire "Échangées", mais aussi mon thriller fantastique "Le Prêtre et le Carillonneur" en 2022. Et enfin, ma nouvelle "Si j'étais vivant..." et mon thriller "Pour l'amour d'une rose" en 2023.
En parallèle, je vous ai proposé, tout d'abord à travers ma page Facebook, des portraits de tous les personnages les plus importants de l'histoire qui entoure le Novae Terrae. C'était en 2022. Et lorsque je vous ai fait découvrir le dernier des 6 portraits le 19 juin 2022, j'en ai profité pour vous annoncer que j'étais en train d'écrire un préquel à ce récit. Cela fait pratiquement deux ans, et vous pensez peut-être que ce projet est tombé à l'eau. Eh bien, pas du tout ! Certaines choses de ma vie privée m'ont fait prendre du retard, je ne vais pas vous le cacher, mais cette rédaction est bel et bien débutée depuis quelque temps !
Mais avant de terminer la réalisation de ce préquel, je tenais à revenir sur quelque chose qui me tenait à cœur : sa base, la trilogie du Novae Terrae elle-même. En effet, avec les quelques années qui sont passées depuis sa publication, j'ai pu prendre un certain recul dessus, et je me suis rendue compte que ce texte, pourtant imposant, n'est pas exactement comme j'aurais voulu qu'il soit. Pire encore, j'y ai trouvé des coquilles ainsi que quelques incohérences, mais aussi et surtout, j'ai trouvé après relecture qu'il manque des paragraphes explicatifs, ainsi que des descriptions qui auraient apporté un plus à l'ensemble. Et depuis la fin du mois de janvier 2024, je travaille d'arrache-pied sur une nouvelle version du Novae Terrae, pour gommer tout ce qui ne va pas dans sa publication originelle, et pour faire les ajouts qui manquent à ce texte, afin qu'il me convienne totalement.
Vous pensez peut-être qu'en tant que correctrice, il ne devrait pas y avoir la moindre faute dans mes textes, mais en réalité, il est beaucoup plus difficile de se rendre compte de ses propres erreurs que de celles des autres, car prendre du recul sur ce que l'on écrit soi-même est un exercice des plus compliqués. Et en plus de cela, si vous regardez bien, même chez les plus grands éditeurs, on peut trouver des coquilles, et parfois elles sont vraiment grosses. Des fautes de frappe, des mots qui manquent aussi, cela arrive tout le temps, et en fait, on peut même en trouver dans pratiquement tous les livres, si ce n'est pas carrément dans tous.
Aujourd'hui, après plus de 4 mois de travail, je viens vous annoncer que la nouvelle version du Novae Terrae est désormais fin prête. Le texte correspond à présent tout à fait à ce que je voulais, les quelques incohérences ne sont plus là, et les coquilles sont corrigées. Mais aussi, je suis revenue sur la mise en page et le format du livre que j'ai un peu agrandi (et qui passe donc d'un 14,8 x 21cm à un 15,24 x 22,86cm). De même, j'ai entièrement refait sa couverture, et je trouve que la nouvelle rend bien mieux justice à ce récit. Mais étant donné que les modifications que j'ai effectuées sont loin d'être mineures, une simple re-publication n'est pas possible. Ainsi, c'est bel et bien une nouvelle édition que je vais bientôt vous livrer. Et avec cela, la grande question de la pérennité de l'existence de la première version s'est forcément posée, tant pour les trois tomes en format poche, que pour le recueil des trois.
Après avoir pesé le pour et le contre, je me suis rendue compte que sortir une nouvelle édition en laissant la précédente en vente ne serait pas logique. En effet, comment indiquer aux lecteurs qu'ils feraient mieux de se tourner vers la seconde édition alors que la première est toujours là ? Ainsi, il était plus logique pour moi de supprimer la première version de la vente. Vous ne trouverez donc plus la première édition du Novae Terrae nulle part dès lors que la seconde sera mise à disposition.
De plus, j'ai décidé que plutôt que de scinder mon travail sur le Novae Terrae en trois pour pouvoir proposer de nouveau un format poche en trois volumes, il me semble mieux de vous en proposer un format unique, et en grand, puisqu'il compte un certain nombre de pages désormais. En effet, il passe de 550 pages en 14,8 x 21cm à 668 pages en 15,24 x 22,86cm. Plus de 13.000 mots y ont été ajoutés, en plus de la réécriture d'un grand nombre de phrases, voire de passages entiers parfois, pour que l'ensemble soit enfin à l'image de ce que je voulais. Cela fait un beau bébé, je crois.
Je vais donc cesser de parler de "la trilogie du Novae Terrae", désormais. Dorénavant, je ne parlerai plus simplement que du "Novae Terrae" pour désigner ce roman historico-fantastique qui met en scène Aleksis, le premier Vampire sans crocs de l'Histoire, et son acolyte Eleonore, face à la puissante magie de la Sorcière Mylena, l'ordre des Éternels ainsi que la lignée des Chasseurs de Vampires. Quant à la date de sortie de cette nouvelle édition du roman "Le Novae Terrae", elle est prévue pour le 1er septembre 2024 ! Quant à la couverture, vous en avez un aperçu en haut de cet article, en attendant de découvrir le reste, à commencer par les traditionnels extraits de cette nouvelle version.
Retrouvez la liste complète des articles de l'Antre dans le SOMMAIRE !
Je suis aussi écrivain et lectrice-correctrice. Retrouvez tous mes réseaux sociaux pour ne rien rater de mes actualités, ainsi que mon service de révision de texte et toutes les plateformes sur lesquelles vous pouvez vous procurer mes livres, sur mon LinkTree !
Je vais donc cesser de parler de "la trilogie du Novae Terrae", désormais. Dorénavant, je ne parlerai plus simplement que du "Novae Terrae" pour désigner ce roman historico-fantastique qui met en scène Aleksis, le premier Vampire sans crocs de l'Histoire, et son acolyte Eleonore, face à la puissante magie de la Sorcière Mylena, l'ordre des Éternels ainsi que la lignée des Chasseurs de Vampires. Quant à la date de sortie de cette nouvelle édition du roman "Le Novae Terrae", elle est prévue pour le 1er septembre 2024 ! Quant à la couverture, vous en avez un aperçu en haut de cet article, en attendant de découvrir le reste, à commencer par les traditionnels extraits de cette nouvelle version.
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14.6.24
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Mark Dacascos en Eric Draven pour la série "The Crow - Stairway to Heaven) |
Il est de ces séries qui ont beau être vieilles, elles font remonter tout un tas de souvenirs dès lors que l'on en croise ne serait-ce qu'une seule image. C'est justement le cas avec cette photo de Mark Dacascos grimé en Eric Draven. Il y a quelques années, le bruit a commencé à courir qu'un reboot du film se préparait, avec Jason Momoa dans le rôle-titre. Bien entendu, personne n'oubliera jamais qu'Eric Draven, avant quiconque autre, c'était Brandon Lee, le fils de Bruce Lee. Sur le tournage de ce film, il y a malheureusement laissé la vie le 31 mars 1993 alors qu'il n'avait que 28 ans. Le film est tout de même sorti l'année suivante, utilisant la doublure de Brandon Lee, Chad Stahelski (oui oui, le réalisateur de la saga "John Wick" !) sur lequel on a superposé le visage de Lee pour permettre au film d'être terminé. Et il a été un carton au point qu'aujourd'hui, il est même devenu culte. Mais entre cette version d'origine, et la chose qui aurait dû voir le jour avec Jason Momoa mais qui semble définitivement enterrée, il y a eu la série, nommée "The Crow - Stairway to Heaven", avec dans le rôle principal quelqu'un qui était encore une star montante à l'époque : Mark Dacascos. Nous sommes en 1998.
La synopsis est exactement la même entre le film avec Brandon Lee, et cette série. A savoir qu'il s'agit d'un couple, Eric et Shelly, qui se prépare à célébrer son mariage qui doit avoir lieu le lendemain, et qui se retrouve tout heureux dans son appartement, au dernier étage d'un immeuble. Sauf que quelqu'un fait irruption dans les lieux, jette Eric à travers l'immense fenêtre du loft, et viole puis assassine Shelly. Les deux sont enterrés. Seulement voilà, on ne sait trop pourquoi ni comment, l'un des deux revient à la vie. Ce sera Eric. Qui partira ensuite à la recherche des responsables de ce qui leur est arrivé à Shelly et à lui. Le film tout comme la série sont inspirés de la série de Comics du même nom, de James O'Barr.
J'ai bien aimé le film avec Brandon Lee. Mais j'avoue avoir une très nette préférence pour la série avec Mark Dacascos. Il faut dire que j'aime énormément cet acteur, que j'ai découvert en 1996, à travers un jeu vidéo (oui, c'est pas banal). Je veux parler de "Wing Commander IV: The Price of Freedom", dans lequel il incarne le rôle du lieutenant Troy "Catscratch" Carter (aux côtés de grands noms tels que Mark Hamill, Malcolm McDowell, John Rhys-Davies et j'en passe... une distribution d'enfer, quoi qu'il en soit !). Mais Mark Dacascos est davantage connu pour son interprétation dans "Crying Freeman" (1995, filkm dans lequel il a fait la connaissance de celle qui est aujourd'hui sa femme, Julie Condra) et "Le Pacte des Loups" (2001), tous deux de Christophe Gans. Je dois avouer avoir préféré l'interprétation de Mark Dacascos plus que celle de Brandon Lee, et c'est davantage le souvenir de la série que celui du film qui me reste impérissable.
Mais l'histoire de la saga "The Crow" n'est pas terminée. En effet, outre la version qui devait avoir lieu avec Jason Momoa, le réalisateur Rupert Sanders ("Blanche Neige et le chasseur", "Ghost in the Sheel") a annoncé préparer sa propre version depuis les comics de James O'Barr, et cette fois avec Bill Skarsgård dans le rôle-titre. Cet acteur, déjà bien connu pour son rôle dans "Ça" (2017 et 2019) mais aussi plus anciennement la série "Hemlock Grove" (2013-2015) entre autres, est un excellent choix et pourrait placer ce nouveau film assez haut dans le palmarès des meilleurs films sur l'univers "The Crow". Reste à savoir si ce sera supérieur à la version avec Mark Dacascos ou, mieux encore, celle avec Brandon Lee. Moi, j'ai hâte de voir ça !
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7.6.24
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Le parcours de la flamme olympique des JO de Paris 2024 |
Et c'est avec une certaine fierté (non ressentie par tout le monde, il est vrai) que depuis le 8 mai dernier, le plus gros symbole de ces Jeux arpente la France métropolitaine, jusqu'au 26 juillet prochain où sera donné le coup d'envoi de ces JO. Je veux parler de la flamme olympique ! Arrivée sur notre territoire le 8 mai 2024, c'est sur le Vieux-Port de Marseille que s'est tenue la cérémonie pour sa descente aux alentours de 17h du Belem, magnifique trois-mâts qui s'avère être l'un des plus anciens grands navires européen encore en navigation, et le second plus grand navire de France. Et c'est le rappeur Jul qui a accueilli cette flamme, à la grande surprise de l'ensemble du public. En effet, absolument personne n'était au courant, c'était donc une surprise... plus ou moins appréciée en fonction des gens. Pour les Marseillais, la nouvelle a été très bien accueillie, étant donné qu'il est de Marseille ! Pour les autres, par contre... Ce fut sujet à débat, il faut le dire.
Mais ce n'est pas de cela que je souhaite parler ! Je souhaite vous raconter l'histoire qui se cache spécifiquement derrière la flamme olympique. Parce qu'elle est très loin d'être banale, et en plus, beaucoup ignorent d'où vient cette sorte de tradition ! Il faut dire que peu de monde s'est vraiment demandé d'où vient cette flamme qui part d'Olympie, en Grèce, pour rejoindre le lieu choisi pour l'Olympiade du moment. De plus, son point de départ est parfaitement logique pour une flamme dite "olympique". Sauf que, contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas du tout à Olympie que cette idée est née, et elle est même très loin de dater de l'Antiquité ! Je vous propose de retourner un peu dans le passé pour comprendre comment les choses se sont déroulées :
Nous sommes en 1931, et il se décide alors du lieu où se dérouleraient les Jeux de la XIe olympiade de l'ère moderne. Le Comité International Olympique attribue l'organisation de ces Jeux, qui doivent se dérouler 5 ans plus tard, à Berlin. Ce choix allait bien évidemment permettre à l'Allemagne de briller sur le plan international après sa mise au rebut après la 1ère Guerre Mondiale, et il a donc été accueilli avec plaisir. Mais, en 1933, le chef du parti nazi qu'est Adolf Hitler devient chancelier d'Allemagne, et c'est du coup sous ses "ordres" que les JO de Berlin doivent s'organiser, sous la dictature que nous lui connaissons.
Mais ce n'est pas de cela que je souhaite parler ! Je souhaite vous raconter l'histoire qui se cache spécifiquement derrière la flamme olympique. Parce qu'elle est très loin d'être banale, et en plus, beaucoup ignorent d'où vient cette sorte de tradition ! Il faut dire que peu de monde s'est vraiment demandé d'où vient cette flamme qui part d'Olympie, en Grèce, pour rejoindre le lieu choisi pour l'Olympiade du moment. De plus, son point de départ est parfaitement logique pour une flamme dite "olympique". Sauf que, contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas du tout à Olympie que cette idée est née, et elle est même très loin de dater de l'Antiquité ! Je vous propose de retourner un peu dans le passé pour comprendre comment les choses se sont déroulées :
Nous sommes en 1931, et il se décide alors du lieu où se dérouleraient les Jeux de la XIe olympiade de l'ère moderne. Le Comité International Olympique attribue l'organisation de ces Jeux, qui doivent se dérouler 5 ans plus tard, à Berlin. Ce choix allait bien évidemment permettre à l'Allemagne de briller sur le plan international après sa mise au rebut après la 1ère Guerre Mondiale, et il a donc été accueilli avec plaisir. Mais, en 1933, le chef du parti nazi qu'est Adolf Hitler devient chancelier d'Allemagne, et c'est du coup sous ses "ordres" que les JO de Berlin doivent s'organiser, sous la dictature que nous lui connaissons.
Ainsi, une politique d'aryanisation est instaurée, et tous les athlètes "non aryens" sont automatiquement exclus des associations sportives allemandes. Parmi eux figurent entre autres un champion amateur de boxe nommé Erich Seelig, ou encore le champion de tennis Daniel Prenn, car ils étaient tous les deux juifs. Le régime a bien essayé de cacher sa politique raciste durant ces Olympiades, pour laisser croire à une Allemagne pacifique, mais cela a fini par se savoir. De fait, des mouvements de boycott de ces Olympiades sont alors nés au sein de plusieurs pays, dont la France.
Mais cela n'a pas empêché les JO de Berlin de débuter. Et c'est ainsi que, le 1er août 1936, Hitler annonce lui-même l'ouverture des Jeux Olympiques d'été de Berlin, sous une fanfare dirigée par le célèbre compositeur Richard Strauss. Et en même temps que cette annonce, il va y avoir un fait nouveau, quelque chose qui n'est encore jamais arrivé malgré le grand nombre d'Olympiades qui sont déjà passées avant celles-ci : l'arrivée au sein du stade olympique de Berlin de Fritz Schilgen, un athlète allemand blond aux yeux bleus, symbole de la race aryenne voulue par Hitler.
Mais cela n'a pas empêché les JO de Berlin de débuter. Et c'est ainsi que, le 1er août 1936, Hitler annonce lui-même l'ouverture des Jeux Olympiques d'été de Berlin, sous une fanfare dirigée par le célèbre compositeur Richard Strauss. Et en même temps que cette annonce, il va y avoir un fait nouveau, quelque chose qui n'est encore jamais arrivé malgré le grand nombre d'Olympiades qui sont déjà passées avant celles-ci : l'arrivée au sein du stade olympique de Berlin de Fritz Schilgen, un athlète allemand blond aux yeux bleus, symbole de la race aryenne voulue par Hitler.
Il va apparaître portant une torche qui s'est transmise avant lui en relais entre 3074 coureurs depuis le site d'origine des anciens Jeux, à Olympie donc, en Grèce. Et le voilà qui vient allumer la vasque que nous connaissons tous aujourd'hui, et qui signent le début des Jeux Olympiques d'été de Berlin. Cette vasque est un rappel du feu sacré qui brûlait sur l'autel du temple d'Héra, au cœur du sanctuaire d'Olympie, le temps des Olympiades dans l'Antiquité, et elle est présente à tous les JO. Mais le relais à la torche qui a précédé ce rituel habituel, en 1936 à Berlin, c'était la toute première fois qu'il avait lieu. On n'avait en effet jamais vu cela auparavant ! Eh oui, ce parcours en relais ne date pas du tout de l'Antiquité, il n'a même pas un siècle d'existence en réalité.
C'est Carl Diem, le secrétaire général du Comité d'organisation des Jeux Olympiques de Berlin, qui en a eu l'idée, tout d'abord pour une alternative allemande aux JO, les Deutsche Kampfspiele, en 1922. Diem a voulu réutiliser cette idée, et dès le choix posé sur Berlin en 1931 pour l'Olympiade de 1936, il imagine un parcours pour cette flamme, depuis Olympie jusqu'à Berlin. Quand Hitler devient chancelier d'Allemagne en 1933, Diem s'adresse au ministre de la propagande du régime nazi, qui n'est autre que Joseph Goebbels, pour discuter de l'accueil de cette flamme olympique.
C'est Carl Diem, le secrétaire général du Comité d'organisation des Jeux Olympiques de Berlin, qui en a eu l'idée, tout d'abord pour une alternative allemande aux JO, les Deutsche Kampfspiele, en 1922. Diem a voulu réutiliser cette idée, et dès le choix posé sur Berlin en 1931 pour l'Olympiade de 1936, il imagine un parcours pour cette flamme, depuis Olympie jusqu'à Berlin. Quand Hitler devient chancelier d'Allemagne en 1933, Diem s'adresse au ministre de la propagande du régime nazi, qui n'est autre que Joseph Goebbels, pour discuter de l'accueil de cette flamme olympique.
Et Goebbels y voit une opportunité pour promouvoir le IIIe Reich. Ce relais est pour lui l'occasion de légitimer l'idéologie voulue par Hitler en la reliant aux idéaux du feu sacré de la Grèce antique, qui est symbole de pureté. Quand Fritz Schilgen, devenu symbole malgré lui de l'homme parfait (il n'était pas proche du régime nazi mais correspondait bien au profil aryen), est arrivé dans l'enceinte du stade olympique de Berlin avec ce relais an main, l'évènement a été qualifié de "grandiose" par plusieurs des membres du Comité International Olympique.
Et ce Comité a donc décidé de garder l'idée de ce relais et de le faire perpétuer pour les JO de Londres, en 1948 (ceux de 1940 et 1944 ayant été annulés à cause de la Seconde guerre mondiale). Et ce rituel perdure encore et toujours, jusqu'à nos JO de Paris 2024 ! Aujourd'hui, ce relais est devenu un symbole de paix au même titre que le feu sacré qui brûle dans la vasque le temps des Olympiades tous les 4 ans, mais quand on connaît ses origines, c'est tout de même un peu crispant, non ?
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27.5.24
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