
Le nouvel album solo de Liv Kristine est enfin sorti dans les bacs. Très différent de son premier album, « Deus Ex Machina », on ne peut que très difficilement les comparer. En effet, « Deus ex machina » a un son particulier, très gothique pur dans lequel Liv nous fait une belle démonstration de ses capacités au chant. Ici, nous assistons à un gros changement. « Enter my religion » sonne résolument comme de la pop, très éloigné du précédent opus et de tout ce que la jeune Norvégienne a fait au sein de Theatre of Tragedy ou de Leave’s Eyes, son groupe actuel avec les musiciens de Atrocity.
Que conclure de ce nouvel album ? Eh bien qu’il surprendra un bon nombre des fans de Theatre of Tragedy, voire de Liv Kristine elle-même. Le changement est violent pour les fans de musique à sonorité gothique et de Metal, mais cet album reste néanmoins très écoutable. Peut-être même trop, finalement… Et malheureusement, il n’apporte pas que de bonnes choses. La voix de Liv n’est pas à sa place dans la plupart des chansons et on sent qu’elle n’est pas à l’aise avec certains titres, notamment « Fake a smile ». La reprise sans vie de « Streets Of Philadelphia » (de Bruce Springsteen) peut en témoigner également. Par contre, les musiciens, eux, sont très en place, ce qui rattrape quelque peu le niveau général de « Enter my religion », mais cela ne fait pas tout, car dans cet album c’est Liv que nous cherchons.